LES INDUSTRIES PHARMACEUTIQUES POUR UNE AUTOSUFFISANCE EN 2027 : UNIVERSITÉS, RECHERCHES ET PRODUCTEURS, LE PONT ENFIN ÉTABLI
Par : N.BENOUAR
C’était le gotha des sciences de la pharmacie avec la venue des deux ministres, celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Kamel Badari et le ministre délégué à l’industrie pharmaceutique, le docteur Foued Hadji, accueillis par des sommités scientifiques représentant les différentes institutions de l’Est algériens en particulier les recteurs des universités de Constantine, Annaba, Sétif et Batna ainsi que les doyens des facultés de médecine des mêmes universités, à l’instar des directeurs des centres de recherches, c’est dire tout ce beau monde qui fait la fierté d’un pays décidé plus que jamais à mettre en exergue le savoir pour accompagner le développement du pays tel que voulu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
La première halte a été l’incontournable centre de recherche en biotechnologie où les deux ministres ont assisté à la signature de plusieurs accords de coopération avec les plus méritants des détenteurs du label Start-up, suivie d’une visite aux différents stands de ces derniers afin d’expliquer leur innovations.
C’est ainsi que la start-up Douroussi représentée par son co-fondateur, Wassim Helassa qui nous parle de sa start-up permettant des cours de soutien en ligne, une innovation qui est entrain de faire son bonhomme de chemin, témoins tous ces élèves et autres étudiants qui se sont inscrits pour bénéficier des meilleurs enseignements sans qu’ils aient à se déplacer. Notre interlocuteur nous dira entre autre que les programmes que nous offrons ont requis une grande attention de la part de nos clients puisqu’avec le support informatique, la transmission du savoir et des cours de soutien est plus attrayante et permet plusieurs avantages dont celui de disposer de tous les cours à longueur d’années.
Il est à signaler que tous les start-up présentes à cette manifestation sont portées à l’international puisque elles ont déjà signé des partenariats avec plusieurs pays, notamment, la Chine, le Qatar et quelques pays africains et européens, c’est dire que les porteurs de ces progets innovants ont dépassé les frontières du pays ce qui témoigne indéniablement sur la qualité de leurs travaux et les deux ministres de les féliciter au regard de leur mérite indiscutable.
Le deuxième point de la visite est d’une toute autre importance, puisque la destination a été l’agence nationale des produits pharmaceutiques, une institution en charge de la prise en charge de tous ces produits qui nécessitent la maitrise de plusieurs spécialités, principalement le contrôle de la qualité et c’est le doyen de la faculté de médecine de l’université de Annaba, Amoura Kamel qui nous explique qu’avec ces agences et plus particulièrement l’ANPP, l’État veut prémunir le consommateur de toute malfaçon pouvant nuire à la santé du citoyen. Les différents contrôles opérés pour chaque produit sont une garanti supplémentaire pour la santé de tous et cela constitue une barrière pour tous les produits qu’ils soient importés ou produits localement.
Auparavant, c’est le directeur de cette agence, le professeur Cherif Dellih qui avait signé avec les recteurs des universités de l’Est algérien et du CRbt de Constantine des conventions de partenariat à l’effet d’échanger leurs expériences et permettre aux étudiants de disposer de toutes les informations susceptibles de les préparer à devenir des opérateurs économiques par le truchement des start-up. Tout un programme que le ministre de l’enseignement supérieur, Kamel Badari s’en est félicité et n’a pu cacher sa joie devant tant de prouesses, particulièrement ce pont qui est sensé relier l’université, la recherche avec le monde économique. Sentiment partagé avec son homologue le docteur Foued Hadji qui dans son allocution dira que ces actions ne peuvent que mener vers une plus grande maitrise de tout ce savoir qui doit bénéficier à tous.