Ukraine : Désaccord au sein de l’OTAN sur les armes à longue portée et l’implication de la Corée du Nord
Par : Amani H.
Le débat sur l’utilisation des missiles américains à longue portée est devenu une source majeure de désaccord au sein des alliés de l’Ukraine, notamment au sein de l’OTAN.
Jusqu’à récemment, Joe Biden s’était opposé à cette demande, craignant qu’une telle décision n’entraîne une escalade du conflit, risquant ainsi d’impliquer directement les États-Unis et d’autres membres de l’OTAN dans des combats avec la Russie.
L’implication de la Corée du Nord dans le conflit
La Corée du Nord a intensifié son rôle dans le conflit en envoyant des milliers de soldats en Russie pour soutenir les efforts de Moscou. Selon des évaluations provenant des États-Unis, de la Corée du Sud et de l’Ukraine, environ 12 000 soldats nord-coréens ont été déployés en Russie. Ces troupes sont notamment impliquées dans les combats pour reconquérir la région de Koursk, partiellement occupée par les forces ukrainiennes cette année.
En parallèle, des rapports des services de renseignement américain et sud-coréen indiquent que la Corée du Nord a également fourni à la Russie des quantités importantes de munitions pour combler les lacunes dans ses stocks d’armements, qui se sont considérablement réduits depuis le début de la guerre.
Donald Trump et sa vision du conflit en Ukraine
De son côté, Donald Trump, président élu des États-Unis, a suggéré qu’il pourrait inciter l’Ukraine à céder une partie des territoires qu’elle a capturés à la Russie dans le but de mettre fin au conflit. Trump a déclaré à plusieurs reprises, pendant sa campagne électorale, qu’il parviendrait à mettre un terme à l’invasion de l’Ukraine en 24 heures, sans toutefois préciser les modalités de son approche.
Le milliardaire a également critiqué l’administration Biden pour avoir fourni à l’Ukraine des dizaines de milliards de dollars d’aide militaire et économique. Si Trump prend ses fonctions en janvier, sa victoire suscite des inquiétudes parmi les partisans internationaux de l’Ukraine, qui redoutent qu’un éventuel règlement rapide du conflit ne serve principalement les intérêts de Vladimir Poutine.
