Annaba : Les travailleurs contractuels des œuvres universitaires de Sidi Amar réclament leur titularisation
Par : La rédaction
Les travailleurs contractuels des œuvres universitaires de Sidi Amar,
ont organisé hier, un sit-in devant le siège de la direction pour
revendiquer leur droit à la titularisation, après des années de travail
dans des conditions difficiles et une souffrance continue. Cette action
de protestation intervient après les multiples promesses non tenues
et la négligence des autorités concernées. Beaucoup d’entre eux
souffrent d’un manque de stabilité professionnelle et d’insécurité
sociale, travaillant dans des emplois essentiels pour les étudiants et
les institutions universitaires, mais restant dans une situation
précaire de contractuels.
L’un des manifestants a déclaré : « Nous avons sacrifié beaucoup
pour la stabilité de cette institution et pour servir les étudiants, mais
malheureusement, nos souffrances n’ont pas été prises en compte.
Nous espérons que cette action de protestation sera un message fort
pour les autorités et accèderont à notre demande d’intégration
permanente». Les manifestants ont exigé des solutions urgentes pour
améliorer leur situation professionnelle, soulignant que la
titularisation n’est pas seulement une revendication de droits, mais
une étape cruciale pour leur assurer une vie digne ainsi qu’à leurs
familles.
Ils ont également exprimé leur volonté de poursuivre les
protestations si leurs demandes ne sont pas satisfaites, appelant les
autorités à engager un véritable dialogue pour parvenir à l’équité et à
la justice. Cette action s’inscrit dans une série de mouvements de
protestation à travers divers secteurs en Algérie, où les syndicats
luttent pour l’amélioration des conditions de travail des contractuels
et la reconnaissance de leurs droits.
De son côté, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a
publié un communiqué dans lequel elle réaffirme son engagement à
défendre les droits des travailleurs contractuels dans tout le pays,
face à des conditions de travail instables et un manque de
reconnaissance de leurs longues années de service. L’UGTA a
souligné la nécessité d’adapter la législation pour réduire les
barrières administratives empêchant ces travailleurs de bénéficier de
leurs droits et protections. Elle a également insisté sur la nécessité de
reconnaître l’ancienneté des travailleurs, notamment ceux
embauchés avant 1994, afin de leur permettre d’accéder aux
avantages liés à l’ancienneté et à la retraite.
L’UGTA a exhorté ses branches syndicales à intensifier leurs efforts
de défense des droits des travailleurs et à se préparer à toute forme
de protestation légale, si nécessaire, et a rappelé que les travailleurs
contractuels ne devraient pas avoir à recourir à des grèves pour faire
entendre leurs voix.