Renforcer la compétitivité des PME algériennes, une priorité pour construire une économie forte.
Les petites et moyennes entreprises représentent le cœur battant de notre tissu industriel. L’Algérie compte près de 1.5 millions de PME s’investissant dans divers secteurs. Comment faire alors pour mieux les accompagner et les intégrer pleinement dans le tissu industriel de notre pays et créer ainsi une véritable chaîne de valeur intégrée et construire une véritable orientation politique. Construire une économie forte obéit à des règles.
Ces règles sont ceux d’un marché dominé par le numérique et l’innovation surtout dans les énergies du futur: cela imposera l’investissement massif dans le domaine de recherche et de développement. Contribuer à la création d’un climat favorable au développement des PME en Algérie. Pour Hakim Taouza, directeur général de l’agence nationale du développement des PME et la promotion de l’innovation , pas moins de 3877 PME ont bénéficié, cette année, d’un soutien de la réalisation de leurs projets contre 454 en 2020.Notre économie repose à plus de 90% sur les PME , à quant le décollage de l’économie nationale. Il a précisé que les contraintes bureaucratiques à tous les niveaux l’entravent , notamment les autorisations , et ça décourage certains créateurs de PME, il y a aussi les accès au financement auprès des banques qui pose encore problème ainsi que l’accès au foncier industriel qui pose aussi problème pour les PME de production.
De son côté , Adel Bensaci, président du Conseil national consultatif pour la promotion des petites et moyennes entreprises (CNCPME), a élucidé que son conseil est constitué d’associations professionnelles , de clusters , de groupements , qui sont là pour mutualiser leurs efforts pour qu’on puisse être un outil d’aide à la décision et modestement de donner des propositions au gouvernement pour aboutir à des effets concrets pour la préservation de l’emploi et le développement de l’investissement. Pour ce qui est de l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur les PME, l’intervenant a affirmé que la réalité était amère. La bureaucratie , c’est un terme générique utilisé pour parler des mentalités dans l’administration , qui ne cessent de décourager le plus téméraire. Ajoutant que l’accès au financement s’avère une véritable problématique , le fait que , car parfois même après la mise en place de systèmes de garantie des banques qui demandent des hypothèques. La meilleure façon, pour lui , pour aider les micro et moyennes entreprises restent celle de lui donner du travail. Il convient de parler ici du droit des entreprises algériennes d’accéder à leur marché naturel , a-t-il souligné.
Précisant que l’objectif de ces entreprises est de diminuer la facture des importations des biens des services frôlant chaque année les 10 à 15 milliards de dollars. Atteindre les 5 à 10 milliards de dollars de cette facture sera un boom pour les PME algériennes. Pour sa part , El Hadi Tamam, directeur général de la FGAR , Fonds de Garantie des Crédits aux PME , a indiqué que leur mission n’est pas la recherche de l’argent auprès des banques pour financer les PME , mais c’est plutôt l’accompagnement. Le FGAR crée en juillet 2021, a pour objectif de est de faciliter l’accès aux financements bancaires à moyen terme afin de supporter le démarrage et l’expansion des PME, en accordant des garanties de crédits aux banques commerciales, afin de compléter le montage financier de projets d’entreprises, viables et orientées vers la création et/ou le développement d’entreprises , Garantir les relais des programmes mis en place en faveur des PME par les institutions internationales et Engager toute action visant l’adoption des mesures relatives à la promotion et au soutien de la PME dans le cadre de la garantie des crédits d’investissements.