Annaba/vieille ville: La médina d’Annaba en péril.
La casbah d’Annaba n’est ni un espace ordinaire ni un quartier comme les autres. Bien que cela est une flétrie et en péril, elle reste dans l’imaginaire collectif l’essence de la vieille ville, sa mémoire et son identité. Elle est un des symboles essentiels de l’image, de l’histoire de plusieurs époques de la cité. Ce site, témoin d’un passé communautaire idéalisé, elle est aussi classée comme patrimoine national,et un enjeu pour les pouvoirs publics. Son intérêt réside dans la restauration de la mémoire et la construction de son urbanité autour des valeurs portées par ce patrimoine. Sur le plan de la forme spatiale, elle est considérée par les spécialistes comme un modèle urbanistique singulier dans la typologie des médinas arabes tant par l’harmonie de ses volumes que par son intégration à un site escarpé à proximité de la mer. Malgré les destructions (périodes colonisation et actuelle), la pauvreté, la surpopulation, les blessures et les cicatrices de la cité, la beauté de la vieille ville reste un atout considérable pour les citoyens de Bône.
Actuellement on assiste à la destruction de la cité et au squat des vieilles habitations par une mafia qui est toujours omniprésente, auparavant, suite au relogement de la population qui résidait au niveau de la vieille ville, ces anciennes bâtisses sont malheureusement réinvesties par individus sans scrupules qui profitent de l’absence manifeste des autorités locales, pour transformer certaines de ces demeures en locaux commerciaux en vue de les vendre illégalement à des futurs de logements sociaux. Face à cette lamentable situation récurrente, se doivent prendre les mesures nécessaires pour endiguer ce phénomène de squattage du patrimoine historique, et combien vétuste, par la même, procéder à la rénovation de ce patrimoine qui est le cœur de Bouna Ville.