L’Algérie participe à la 81e session de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples à Banjul
Par : Amani H.
La délégation algérienne a pris part aux travaux de la 81e session de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), qui s’est tenue à Banjul, en Gambie. Dans un communiqué, la délégation a souligné que l’Algérie s’engage dans une nouvelle phase de développement suite à la réélection d’Abdelmadjid Tebboune en tant que président de la République. Elle a affirmé son intention de bâtir un État de droit et de répondre aux aspirations des citoyens algériens, notamment par la mise en œuvre de réformes politiques.
Ces réformes incluent la révision de plusieurs législations, telles que celles régissant les partis politiques, les associations, ainsi que le code communal et de wilaya. Elles visent également à renforcer les acquis en matière de libertés politiques, syndicales et de presse, tout en séparant l’argent de la politique et en préservant les fondements de l’identité nationale.
La délégation a également mis en avant son engagement envers la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, notamment par l’adoption d’un projet de décret relatif à l’Observatoire national de prévention de la discrimination et du discours de haine. Ce mécanisme, placé sous l’autorité du président, a pour but d’alerter les instances judiciaires et d’évaluer périodiquement la prévention de ces problèmes, en plus de promouvoir les droits des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Sur le plan international, l’Algérie a appelé la Commission africaine à envisager la présentation d’une résolution visant à exprimer la solidarité du continent avec le peuple palestinien, tout en dénonçant les violations des droits de l’Homme par l’État sioniste dans les territoires occupés.
La délégation a également réaffirmé le soutien indéfectible de l’Algérie au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, évoquant la récente décision de la Cour de justice de l’Union européenne qui a déclaré illégaux les accords commerciaux entre les autorités d’occupation et l’UE.
Dans ce cadre, l’Algérie a réitéré son appel à la Commission africaine pour qu’elle mette en œuvre les décisions du Conseil exécutif de l’Union africaine, tout en l’invitant à enquêter sur les violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental occupé.