Le ministre de l’Intérieur présente des mesures clés pour le développement local et la prévention des incendies de forêt
Par : Amani H.
Lors d’une session publique à l’Assemblée populaire nationale consacrée aux questions orales, M. Brahim Merad, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, a abordé plusieurs thèmes importants liés aux activités de son ministère.
Premièrement : Un programme spécial pour les communes manquant d’aménagements et d’infrastructures.
Le ministre a rappelé l’attention particulière que l’État accorde au développement local, avec une vision globale visant à faire des collectivités locales des pôles attractifs pour l’investissement, créant ainsi des richesses et équilibrant le développement. Cette orientation a été affirmée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, depuis son élection.
La réduction des disparités de développement entre les collectivités locales est une priorité sectorielle, avec des efforts concentrés sur les zones les moins développées, avant de parvenir à un équilibre entre les wilayas.
Ces efforts ont produit des résultats concrets grâce à la coopération entre les acteurs centraux et locaux, notamment :
1. Le programme de développement des « zones d’ombre » avec un budget dépassant 355 milliards de dinars.
2. Des programmes complémentaires pour les wilayas en retard de développement, avec un budget de plus de 400 milliards de dinars.
3. Une contribution annuelle de 114 milliards de dinars du budget de l’État pour des opérations de proximité, dans le cadre du programme de soutien au développement économique et social pour 2024.
4. En 2024, un montant de 100 milliards de dinars a été alloué au Fonds de solidarité des collectivités locales, permettant l’enregistrement de 5 557 opérations.5. L’État travaille sur des plans stratégiques pour relancer le développement économique à travers la création de zones d’activité à petite échelle dans toutes les wilayas.
Deuxièmement : Les mesures pour la prévention des incendies de forêt.
La Protection civile, en coordination avec l’Armée nationale et la direction des forêts, mobilise des ressources humaines et matérielles pour lutter contre les incendies, particulièrement durant la saison des feux de juin à octobre.
20 000 agents opérationnels, 12 avions bombardiers d’eau, 6 hélicoptères de la Protection civile, 6 autres hélicoptères et 2 bombardiers BE200 de l’armée ont été déployés.
Des mesures préventives ont été adoptées, incluant :
1. L’inspection des pare-feux et l’ouverture de routes forestières pour faciliter les interventions terrestres et empêcher la propagation des incendies.
2. L’ouverture des routes forestières et le nettoyage des abords.
3. La création de pistes d’atterrissage pour les avions et hélicoptères.
4. Des campagnes de nettoyage et de sensibilisation sur les risques d’incendie en collaboration avec divers partenaires.
Troisièmement : Le statut des agents de la sécurité nationale et de la Protection civile.
Le ministère a pris des mesures concrètes pour les agents de la Protection civile et de la sécurité nationale, y compris des promotions, des formations spécialisées, et le recrutement en cas de besoin, ainsi que la mise à disposition des équipements nécessaires pour assurer leur efficacité sur le terrain.
Quatrièmement : Les compétences relatives au transport des malades mentaux vers les établissements spécialisés.
Des commissions de santé mentale au niveau des wilayas, présidées par un juge, ont été créées pour examiner les demandes d’hospitalisation des patients atteints de troubles mentaux. Une réflexion est en cours pour définir les mécanismes de mise en œuvre des décisions, en particulier le transport des patients, en collaboration avec les services locaux et de sécurité.