Sonatrach : des Contrats d’ici la fin de l’année avec des grands groupes étrangers
Avant la fin de l’année, le groupe Sonatrach conclura plusieurs contrats avec cinq pétroliers renommés internationaux, tels que l’Italien ENI, le Français Total Énergie, le Chine Sinopec et les deux groupes américains Exxon Mobil et Chevron.
Pour les majors américains, les négociations sont dans «leur phase finale» et la signature des contrats des hydrocarbures avec Sonatrach pourrait avoir «lieu avant la fin de l’année en cours», affirme le PDG de Sonatrach Rachid Hachichi dans une déclaration au média Echerq Business.
En fait, à travers ses nouveaux contrats qui seront signés prochainement avec les groupes étrangers dont les travaux de réalisation entreront en vigueur en 2025, comme le souligne la même source, l’Algérie entamera une nouvelle étape dans la valorisation de ses ressources minières dont le potentiel n’est pas à confirmer notamment dans les zones concernées par les travaux d’exploration. Il s’agit des périmètres des grands gisements gaziers du pays.
Les régions concernées par les travaux de développement et d’exploration sont Hassi Berkane nord visé par un protocole d’accord avec le chinois Sinopec, nord-ouest de Timimoun pour le groupe français Total Energies. Pour ce qui est de l’italien ENI, le protocole d’accord vise à la mise place un nouveau programme de travaux de recherche et d’exploitation pour valoriser le potentiel en hydrocarbures des périmètres contractuels de Zemoul El Kbar, Rourde El Louh, Sif Fatima et Rhourde Messaoud nord.
Pour ce qui est des nouveaux arrivés sur le marché algérien, les deux majors américains Chevron et Exxon Mobil, les futurs contrats concernent la mise en place d’un programme de recherche exploration dans les bassins d’Ahnet et de Berkine pour le premier et Berkine, Timimoun pour le deuxième. «Nous sommes arrivés à l’étape des négociations sur des contrats d’hydrocarbures. Nous avons convenu d’accélérer ces discussions. Il est prévu que les contrats soient prêts à être signés dans quelques mois afin de développer les champs convenus dès l’année prochaine», a-t-il révélé.
En résumé, les nouveaux contrats concernent des régions qui ont un important potentiel minier sur lesquelles le pays table pour le maintien de sa production gazière à des niveaux plus élevés jusqu’en 2060 avec un volume de 160 milliards m3 en gaz primaire. «Nous produisons, actuellement, pour environ 137 milliards de mètres cubes par an. Notre objectif est d’atteindre 160 milliards de mètres cubes par an de gaz naturel, avec une production stable à l’horizon 2060 et 2065», explique le patron de Sonatrach. C’est dans ce sens que le groupe s’est lancé dans des partenariats avec les grands groupes étrangers pour à la fois réduire les risques liés à l’exploration et améliorer sa production pour répondre à une demande interne et externe croissante.
En ce qui concerne l’exportation qui constitue l’un des objectifs majeurs de Sonatrach dans les années à venir aux côtés de l’approvisionnement régulier du marché national, le PDG de la compagnie nationale des hydrocarbures considère que l’infrastructure de base dont dispose l’Algérie lui permet de faire preuve d’une certaine souplesse en matière d’exportation. Il examine les capacités de transport par gazoduc de 43 milliards m3 par an et quatre grands complexes de liquéfaction d’une capacité globale de 30 millions de tonnes par an.