Quand des jeunes gâchent la fête
Par : N. K
Une véritable anarchie a régné hier dans le centre-ville. Profitant de la célébration de la fête du Mawlid Ennaboui Eccharif, des jeunes s’adonnent à longueur de journée à la vente des produits très utilisés lors de cette grande fête religieuse. Il est pratiquement impossible pour le piéton de se frayer un passage du fait que tous les trottoirs sont squattés et les chaussées occupées. Quant à la circulation automobile, les agents de l’ordre ont eu du mal à la réguler du fait du nombre impressionnant des véhicules qui empruntaient ce jour-là les rues et artères principales du centre-ville. « Que se passe-t-il ? », s’est interrogée une vieille dame. « Même les personnes âgées qui passaient par là ont fait l’objet de vol par pickpocket », a-t-on appris. « C’est dommage que les choses ne soient pas organisées. Les jeunes ont oublié que c’était une fête religieuse dédiée à la célébration de l’anniversaire de la naissance de notre prophète Mohammed –QSSSL-. Il faut qu’ils respectent les rites et les préceptes de l’Islam. Je vois que ce Mawlid est fêté dans l’anarchie. C’est bien dommage ! », s’est désolé un septuagénaire. Sur un autre volet, les produits exposés à la vente par les vendeurs occasionnels sont chers. « Les prix des bougies, signaux, pétards, fusées, flambeaux ne sont pas à la portée des citoyens à faible revenu. Ces derniers ne peuvent répondre à la demande de leurs enfants ou céder à leurs caprices parce que tout est cher sur le marché informel sans oublier bien sûr la cherté des fruits et légumes ainsi que les viandes rouge et blanche. Les marchands ambulants imposent leur diktat», a expliqué un retraité. « On espère que tout rentrera dans l’ordre l’année prochaine et que le marché parallèle disparaîtra définitivement»,
