Assurance : Plaidoyer pour l’élaboration d’un fichier national des fraudeurs
La fraude à l’assurance pose un défi significatif pour les compagnies d’assurance, entraînant une augmentation des coûts opérationnels et une dégradation de la qualité des services.
C’est le fléau de la fraude à l’assurance. Il nécessite selon l’enseignante universitaire Amel Baâli l’adoption « des mesures efficaces pour lutter contre ce risque opérationnel majeur ». Les stratégies de détection de la fraude et les réformes législatives « sont des pistes prometteuses pour renforcer l’intégrité du système d’assurance ». En somme, relève l’universitaire, «une approche globale, combinant prévention, technologie et réformes juridiques, est nécessaire pour protéger les assurés et préserver l’intégrité du secteur ».
La même analyste a estimé dans son étude qu’il est évident qu’une série de réformes et de mesures doit être envisagée pour contrer efficacement ce phénomène. Il est crucial, précise Mme Baghli, «d’instaurer des réformes législatives pour préciser et renforcer les dispositions juridiques concernant la fraude à l’assurance ». L’universitaire propose également que les organes de régulation et de contrôle du secteur de l’assurance en Algérie soient renforcés en termes de ressources humaines, de compétences techniques et de moyens matériels ». Cela permettra « une meilleure supervision des pratiques des compagnies d’assurance et une réponse plus efficace à la fraude ». S’y ajoutent le « renforcement des mécanismes de lutte » ainsi que la «création d’un fichier national des fraudeurs ». Aussi, les compagnies d’assurance «doivent investir dans des technologies innovantes pour renforcer leurs capacités de détection et de prévention de la fraude ».
L’enseignante universitaire a aussi plaidé pour la sensibilisation et la bonne gouvernance sont également des solutions envisagées.
La sensibilisation et la promotion de la bonne gouvernance sont également des solutions envisagées.
