Réserves de change au Maghreb : l’Algérie au premier rang
Les réserves de change algériennes ont augmenté de 8 milliards de dollars pour atteindre 68,9 milliards de dollars fin l’année dernière, contre 60,9 milliards de dollars fin 2022, selon la Banque centrale d’Algérie.
Ce montant n’inclut pas l’or monétaire, selon le rapport de la Banque centrale publié en juin dernier, qui précisait : «Ce niveau de réserves de change, qui dépasse largement les recommandations minimales des normes internationales, témoigne de la solidité de la position extérieure de l’Algérie.»
Le Royaume du Maroc emboite le pas à l’Algérie car ses réserves de change ont enregistré une hausse de 6,4% en 2023 par rapport à l’année précédente, selon le rapport annuel de la Banque du Maroc publié le 31 juillet, alors que les avoirs de réserves officielles se sont élevés à 359,4 milliards de dirhams, équivalent à 36,6 milliards de dollars. Le rapport indique que cette augmentation est essentiellement due au financement extérieur net du Trésor d’un montant de 35 milliards de dirhams, a écrit La Patrie News.
La Libye se classe au troisième rang en termes de réserves de change pour les pays du Maghreb, et sur la base des chiffres publiés par le gouverneur de la Banque centrale de Libye en mars dernier, les réserves de change de la Libye s’élevaient à environ 29 milliards de dollars au 1er mars 2024, notant que ce nombre est inférieur à ses besoins, selon la même source.
Au même titre que l’Algérie et le Royaume alaouite, les réserves de change de la Tunisie ont également connu en 2024 une augmentation notable par rapport à l’année précédente, selon les données de la Banque centrale de Tunisie publiées début juillet, alors que les réserves de change du voisin de l’est ont atteint 24,3 milliards de dinars tunisiens au début du mois de juillet dernier, soit l’équivalent de 7,8 milliards de dollars.
En somme le rapport de la Banque centrale a dévoilé que cette augmentation, d’un montant d’environ 1,4 milliard de dinars (environ 452 millions de dollars) par rapport à l’année dernière, a pu couvrir 111 jours d’importations, soit un jour de plus que la situation précédente.
