Centre universitaire Abdelhafid Boussouf : 1ère conférence internationale en ligne autour de la citoyenneté internationale
par Abdelouaheb.F
« Le rôle des universités dans la formation à la citoyenneté internationale à travers les grandes perspectives de la culture démocratique.» était la thématique débattue, hier, à la première journée de la première conférence en ligne autour de la citoyenneté internationale. La première communication , assurée par le docteur Fouad Boulkroune , s’est focalisée essentiellement sur la diversité culturelle universelle dans monde qui devient trop petit par l’impact des nouvelles technologies , notamment le net et l’usage des réseaux sociaux . Le conférencier a mis l’accent sur ce besoin d’échange interculturel qui devient plus qu’une nécessité et le défi majeur que ne cesse de relever cette diversité culturelle dans toutes ses formes multidimensionnelles .Précisant que ces différences culturelles peuvent être considérées comme une source de conflit et aussi d’opportunité : un obstacle ou une opportunité. L’intervenant a élucidé les différentes approches susceptibles de former un citoyen du monde qui ont évolué grâce au développement de la psychologie cognitive. Le second intervenant était Aldershawi Ahmed, Basaksehir de l’Académie des sciences arabes et islamiques en Turquie, qui , d’emblée , n’a pas manqué de montrer les difficultés qu’il a rencontré durant son enfance dans l’apprentissage de la langue arabe à cause de ses origines et éducation turque avant de poursuivre ces études ayant lui permis de maîtriser cette langue. Le conférencier a mis en exergue la situation linguistique dans le monde , où l’interculturel doit passer par l’apprentissage de ces langues étrangères , notamment les langues représentant non seulement des outils de communication , mais aussi des moyens de recherche scientifique menant leurs nations au sommet du progrès et de civilisation , à l’image de l’Anglais dont les locuteurs sont actuellement les maîtres de ce monde. Ajoutant que l’apprentissage des langues étrangères s’avère crucial dans ce contexte géopolitique actuel. Élucidant qu’il est possible de promouvoir la langue étrangère par le biais des stratégies et des approches aux fins d’améliorer les apprenants, mettant en avant toutes les entraves et obstacles pouvant entraver l’apprentissage des étudiants. Et de poursuivre d’étayer que la langue , c’est la culture , selon la théorie de l’anthropologue Allemand Franz Boas affirmant que la langue commune entre les sociétés s’avère véhiculaire essentiel de leurs cultures. On ne peut pas étudier les cultures des peuples sans apprendre leurs langues. « Apprendre une langue étrangère est une nécessité urgente en cette ère de grande révolution numérique et digitale ayant transformé ce monde en un petit village. L’apprentissage d’une langue étrangère, c’est connaître l’autre, sa culture, son mode de vie et sa manière de réflexion. », a-t-il expliqué. La matinée de cette première journée a été clôturée par un pertinent débat, où des étudiants chercheurs ont animé un vif débat via des questions soulevées auxquelles les conférenciers ont eu à répondre. Dans l’après-midi de la même journée, plusieurs thématiques ont été décortiquées par des enseignants –chercheurs de plusieurs établissement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique , à savoir l’université de Bejaia , l’université de Jijel , l’université Mentouri de Constantine et du centre universitaire Abdelhafid Boussouf , à son administration l’on doit cette parfaite organisation. A tous les membres du comité d’organisation qu’a présidé le docteur Yaâkoub Moumni, on souhaite une bonne continuation dans l’organisation d’autres colloques. Bon vent à tous !
