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Kirghizstan: Le président kirghize défend son projet de loi sur les «agents de l’étranger» face aux critiques américaines

Le président du Kirghizstan a reproché aux États-Unis d’ingérence le 12 février après que Washington a exprimé des préoccupations concernant un projet de loi sur les «agents de l’étranger», critiqué par des organisations internationales. Sadyr Japarov a souligné qu’une loi similaire existait aux États-Unis. Sa réponse à une lettre d’Antony Blinken a été rendue publique, où il demande à ne pas s’immiscer dans les affaires internes de son pays. Cette réaction fait suite à l’envoi par Antony Blinken d’une lettre au dirigeant kirghiz, confirmée début février par l’administration présidentielle kirghize à l’AFP. La loi sur les agents de l’étranger, inspirée de la loi russe, impliquerait diverses contraintes administratives et un contrôle financier plus strict pour les personnes ou entités concernées.
Le président Japarov a défendu le projet de loi visant à clarifier et rationaliser les activités des ONG au Kirghizstan, en soulignant l’existence d’une loi similaire aux États-Unis (loi FARA). Des critiques émanent des ONG, signalant des pressions croissantes sur les médias. En 2023, Reporters sans frontière a signalé une baisse du pays à la 122e place sur 180 en termes de liberté de la presse. Japarov a exprimé des préoccupations quant au financement étranger des médias et des ONG, les considérant comme un défi pour les intérêts nationaux, et a questionné le niveau de contrôle que l’État devrait exercer sur leurs activités. Il a également accusé certaines ONG de diffuser fréquemment de fausses informations.

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