L’authenticité de Tebboune raffermie, consacrée par les élites de la nation
Par Nouredine Benouar
Tous les algériens à quelque niveau que ce soit, attendaient leur mentor, un peu comme ce génie de Boumediene qui savait distiller des informations de premier ordre. Déjà à cette époque, il nous révélait ces petits escapades avec certains dirigeants de pays, un peu pour nous tremper dans le contexte mais plus sérieusement, il avait annoncé la nationalisation des hydrocarbures en direct et c’est là où tous les algériens ont vu de visu les larmes d’un président qui a su convaincre et surtout imposer sa vision. Le direct a sa spécificité puisqu’il nous renseigne sur la spontanéité de l’orateur, à plus forte raison que ce dernier nous a habitué à ce genre de discours et c’est là où réside toute cette communion.
Tebboune, ce bourlingueur administratif qui a su parler à son peuple n’a nullement besoin de tous ces artifices pour mieux mettre en exergue sa parole et sa stratégie et il n’y a qu’à voir son intérêt pour toutes ces zones d’ombres qui ont été le cauchemar de tous ces algériens réduits au misérabilisme et à l’exclusion au même titre que tous ces habitants du Sud qui, bien que leurs terres et leurs sous-sols ont été le trésor de l’Algérie, ils n’avaient même pas des sanitaires et des égouts dignes de ce qu’ils ont donné. Heureusement que les 22 et ensuite ceux qui ont gouvernés les accords pour la libération du pays ont insisté fortement pour que le territoire algérien devait inclure toute cette partie du territoire et à qui, on est entrain de lutter jusqu’au jour d’aujourd’hui, savaient que le salut du pays passait par cet obstacle.
Le chef de l’Etat l’a très bien compris et sa récente visite à Tindouf a été une très belle consécration de ceux qui méritaient toute notre admiration, alors différer le discours du président à une heure bien choisie, ne peut être comprise par tous ceux qui ont tout laissé pour écouter religieusement leur chef, celui qui a tout compris.
Même les palestiniens et tous ces peuples arabes et musulmans qui ne juraient que par ce ténor de Tebboune, attendaient celui qui pouvait décider et bien décider, n’en déplaise à tous ceux qui espéraient les contredire dans leurs vérités qui ne sont autres que mensonge, gabegies et surtout hypocrisie.
Sur un autre registre, favoriser les médias de la capitale, puisque plus près des centres de décisions, n’est pas pour plaire au président de la République puisque, ce dernier a toujours voulu que la presse trouve toujours ses mérites , mais que faire devant tant d’adversité et cet appel est surtout lancé en direction du ministre de la communication celui qui a promis et même juré que les choses allaient changer dans un contexte où la guerre de communication bat son plein.