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Une vingtaine de restaurants de la Rahma accueillent les passagers et démunis à El Tarf

La vingtaine de restaurants Erahma ouverts par les bienfaiteur depuis le premier jour du ramadan dans la wilaya frontalière d’El Tarf continuent à offrir chaque jour que Dieu fait,  les passagers,  voyageurs et démunis pour leur servir un repas chaud après des heures de carême. Ils sont destinés à accueillir ou à servir  des repas chauds aux démunies et aux voyageurs, Ces restaurants Errahma sont particulièrement concentrés dans la commune chef lieu de wilaya et à travers les différentes communes habituelles dont Ben M’Hidi,  El Tarf,  El Chatt, Ain Assel et El Kala.

Que ce soit du côté des services de la direction de l’action sociale ou des mosquées, des bénévoles s’activent, tous les jours,  à faire le porte à porte auprès des commerçants et des transformateurs des produits alimentaires. Tout autant que les mandataires des fruits et légumes et les maquignons des abattoirs communaux, les uns et les autres sont sensibilisés sur la nécessité de participer à cet acte de solidarité en appliquant des prix étudiés. Dans les mosquées, la collecte de la zakat se poursuit et sera distribuée à la veille de la prochaine rentrée scolaire . Il faut reconnaître que la crise sanitaire liée à la covid 19 et nouveaux variants n’a pas facilité les choses.

D’habitude, des couffins acquis grâce aux quêtes effectuées chaque vendredi, et remplis du nécessaire en produits alimentaires de première nécessité dont la semoule, l’huile et le lait, étaient offerts gracieusement à l’occasion de cet évènement religieux. Alors que le ramadhan à été bien entamé, la mendicité semble, paradoxalement, avoir perdu du terrain à Annaba. C’est le cas de le dire puisque, exception faite des abords des mosquées, les mendiants et autres nécessiteux sont de moins en moins nombreux dans les rues et ruelles de la ville. C’est à croire que durant le mois sacré du ramadan, les cœurs et les portefeuilles des Bienfaiteurs s’ouvrent beaucoup. C’est à qui sera le premier « à donner ». Les prêches des vendredis, se déroulant dans un semblant de respect des mesures préventives contre la propagation du virus. ont été axes sur cet aspect de renforcer les aides à destination des démunis et semblent avoir atteint leur but.

C’est en tous les cas un avis que partagent de nombreux nécessiteux que nous avons interrogés aux abords des mosquées. C’est aussi l’avis des fidèles qui n’hésitent pas à mettre la main à la poche dés qu’une main se tend pour demander une aide financière ou matérielle. Ce qui a eu pour résultat la régression du nombre de nécessiteux des deux sexes qui, au centre ville dans les rues et places publiques qu’ils hantent à longueur d’annee, se font de plus en plus rares. De par le travail de proximité qu’elle réalise en dépêchant ses agents dans les quartiers et cités à forte concentration de populations démunies ou à faible ressource, la direction de l’action sociale de la wilaya donne l’impression de bien maîtriser son sujet. Quoique des oublis semblent avoir été relevés par certains pour dénoncer l’oublie de certaines familles démunies à l’image de celle de Boulahia, un père de famille de trois enfants atteints de la drepanocytose et dont l’épouse sérieusement malade, qui a été  »oublié ». Aucune aide ne leur a été attribuée cette année, accentuant du coup leur sentiment de marginalisation. 

 Le même constat est établi par de nombreux bienfaiteurs qui, dans leur démarche de tous les jours, ont affirmé trouver des difficultés dans leur tentative de contribuer à soulager quelque peu les contraintes sociales auxquelles sont confrontés les nécessiteux.

Tous ces actes de bienfaisances, fruits des efforts consentis par des bienfaiteurs tant en termes financiers, matériels que physiques sans contre partie aucune, sont quelque peu atténués par le nombre de plus importants de spéculateurs et des délinquants. Les premiers sont aux aguets aux abords des structures de stockage de la pomme de terre. Ils ont pour dessein de s’accaparer d’importantes quantités de tubercule au prix étatique annoncé dans la perspective de le revendre à fort prix. Les seconds n’hésitent pas à agresser sous la menace d’une arme blanche les mères de famille, jeunes filles et personnes âgées pour les dépouiller de leurs biens. Délinquance également dans les cités et quartiers ou lors des veillées du ramadan, les dealers et autres trafiquants de drogue constituent d’importants stocks de kif et de psychotropes. Cette dernière situation interpelle les responsables des services de sécurité et de la justice à l’effet de sévir avec rigueur contre les malfrats. 

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