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Accidents de la route : un nouveau terrorisme qui ne dit pas son nom.

L’Algérie a battu tous les records en termes d’accidents de circulation. Au prorata de la population, les routes algériennes tuent plus que n’importe quelle route au monde

Un total de 14601 accidents corporels a été enregistré, en hausse de plus de 38%. Le nombre de morts a également augmenté de 27,44%, atteignant lors des sept premiers mois de l’année en cours 1974 morts, et celui des blessés est passé à plus de 37%, atteignant durant la même période 19576 blessés.

Il faut peut-être que les statistiques nous disent clairement qu’elles sont les raisons qui provoquent le plus d’accidents. Nous sommes persuadés que ce n’est pas seulement l’excès de vitesse. Nous conduisons tous, empruntons les routes et voyant les automobilistes conduire. Les accidents auxquels plusieurs témoins ont eu la malchance d’assister, sont tous dus au non-respect du code de la route (dépassement dans un virage ou en côte, dépassement en troisième position, absence de signalisation notamment clignotant, non-respect des stop, refus de priorité, utilisation du téléphone cellulaire, conduite en état d’ivresse…) Les rares accidents dus à l’excès de vitesse étaient provoqués par des problèmes techniques qui font perdre le contrôle du véhicule (pneus notamment)

Apparemment et vu l’accentuation des accidents de circulation, les solutions appropriées restent insuffisantes. Les démarches entreprises pour diminuer l’effet de ce rouleau dévastateur restent impuissantes devant un manque de planification régulier aux fins d’avance à coups d’erreurs corrigées.

Ce qui est devenu épuisant, lassant à un point d’en perdre les repères de la raison c’est que ces morts sont déjà auparavant morts. Pour cela l’accident mortel n’apprendra en fait rien de nouveau et ne provoque aucune réaction.

C’est devenu par la force du phénomène et sa présence avec le temps, une routine qui a créé une automatisation dépourvue de toute implication morale qui mène à une minime inquiétude.

Mais rien n’empêche de rappeler si possible, qu’il s’agit de victimes. En parlant d’accidents, on a appris la logique à fuir le bon sens du raisonnement en déduisant, que l’accident est dû à des folies des uns qui mettent en danger la sécurité des autres.

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