La famille révolutionnaire exige l’exhumation des restes des martyrs du puits « Micho »
Par : La rédaction
« Bir Micho », dans la commune d’Ouled Brahim, au sud-est de Bordj Bou Arreridj, est considéré comme l’un des sites de torture français les plus importants dans cette région et un monument historique qui résiste à l’oubli et un témoin de la brutalité de l’armée d’occupation française et les crimes contre l’humanité qu’il a commis contre les Algériens.
Elle est également considérée comme le lieu de naissance du savant Bachir Brahimi, car ce monument historique a déjà été vandalisé par des inconnus. La famille révolutionnaire de Bordj Bou Arreridj a exigé la création d’un corps spécial afin de récupérer les restes de milliers de martyrs de l’intérieur du puits et les ré enterré dans les cimetières des martyrs.
La construction de « Bir Micho » remonte à la période entre 1897 et 1911. Il est situé entre les communes d’Ouled Brahim et Ouled Si Ahmed, à proximité de la frontière administrative avec la wilaya de Sétif. C’est l’un des nombreux centres de torture répartis à travers le pays qui ont été utilisées par les autorités coloniales pour tenter de dissuader les révolutionnaires algériens. Il s’agit d’une grotte profonde d’une profondeur supérieure à 600 mètres, qui a été construite pour servir d’exutoire aux gaz toxiques de la mine de phosphate qui existait dans la région avant que les colonisateurs français ne la transforment après l’arrêt de l’exploitation de la mine en 1956 en un charnier, dans lequel les corps des révolutionnaires, vivants et morts, ont été jetés sans procès et dans le plus grand secret, selon les témoignages des moudjahidines de la population de la région.
Le nombre de moudjahidines jetés dans cette grotte, selon le témoignage de certains moudjahidines, est encore inconnu à ce jour, mais il est relativement estimé à pas moins de 2 000 martyrs, comme des centaines de martyrs de la région orientale de la wilaya de Bordj Bou Arreridj dont les lieux de sépulture sont encore inconnus.
