Les habitants des localités d’Aftis et Kharacha réclament l’amélioration de leurs conditions de vie
Par : La rédaction
Les habitants des zones de Kharacha et Aftis dans la commune d’El Aouana, à l’ouest de la wilaya de Jijel, ont décrit leurs conditions de vie comme primitives et misérables tant qu’ils continuent de s’appuyer sur les méthodes traditionnelles dans leur vie quotidienne, en raison d’une absence totale de développement affectant divers domaines, y compris le développement urbain et le raccordement au gaz et à l’eau.
Ces habitants demandent aux autorités locales de mettre fin à leurs souffrances, même progressivement, en enregistrant des programmes de développement qui leur permettent de sortir de l’isolement dans lequel ils vivent, qui s’aggrave avec la saison hivernale, car ces zones sont caractérisées par des précipitations et des températures très basses, et parmi les préoccupations des habitants de ces zones, il y a celle de doter leurs maisons d’un réseau de gaz naturel, car ils dépendent du gaz butane pour se chauffer et cuisiner, ce qui leur a fait souffrir en raison du coût élevé et des tracas de se déplacer pour chercher des bouteilles de gaz. Ils exigent également que leurs maisons soient approvisionnées en eau potable du barrage de Kesir au lieu de la pomper dans la région de Taza, devenue insuffisante pour couvrir les besoins de la population. aux fluctuations et aux problèmes du processus dus à des interruptions fréquentes, ajoutent les plaignants qui ont recours à des réservoirs et à des sources pour s’approvisionner en eau.
Parmi leurs revendications figurait également l’ouverture d’une ligne de transport reliant les deux régions à la ville de Jijel pour faciliter la circulation des citoyens travaillant dans le chef-lieu de la wilaya, car ils dépendent actuellement avec difficulté du transport vers la ville d’Al-Aouana. Pour se déplacer vers leurs lieux de travail, à l’heure où les routes et les chemins connaissent une détérioration due à leur manque de préparation, et à cet égard, les revendications des habitants comprenaient l’éclairage public de la route municipale n°10, qui relie l’école Boukaoula Ahmed à Mashta. Kharasha jusqu’à la zone d’Aftis, et la réparation du réseau électrique basse tension. Selon les habitants de la zone, ces conditions dont ils souffrent s’aggravent avec l’arrivée de la saison hivernale, car il devient nécessaire de quitter le quartier pour chercher les nécessités de la vie, ce qui est difficile, surtout avec le froid et les pluies, qui conduisent à un isolement complet. Dans le secteur de la santé, les habitants de la zone de Kharacha ont exigé que la salle de soins soit dotée de services de santé, notamment d’un dentiste, et que les horaires de travail soient modifiés, car la salle ne compte qu’un médecin qui travaille seulement deux fois par semaine, tandis que les habitants exigent que le que le service soit étendu à tous les jours de la semaine pendant lesquels la salle de soins offre le service.
