Réunion arabe d’urgence sur l’agression de l’occupation contre Gaza : Le ministre algérien des Affaires étrangères met en avant les vérités sur la situation en Palestine
La situation actuelle en Palestine exige que la communauté internationale reconnaisse un certain nombre de faits choquants et inévitables, à la lumière de l’agression continue de l’occupation israélienne contre la bande de Gaza.
C’est ce qui ressort d’un discours du ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf, lors de la réunion arabe d’urgence dans la capitale égyptienne, Le Caire, concernant les développements de l’escalade de la situation actuelle en Palestine occupée.
Quant à la première vérité, elle « réside dans le fait que le peuple palestinien en a assez de l’état d’indifférence internationale face aux persécutions, à l’injustice et à la tyrannie dont il souffre ». estime Attaf.
Quant au deuxième fait, il est incarné par « la terrible absence de la question palestinienne parmi les priorités de l’agenda diplomatique international, qui n’a enregistré aucune initiative sérieuse et sérieuse en faveur de la paix au cours des deux dernières décennies ».
Le troisième fait est « le déclin marqué des perspectives et des opportunités de mise en œuvre de la solution à deux États sur le terrain ». Le quatrième concerne « les politiques racistes odieuses que l’occupation sioniste continue d’imposer dans la ville occupée de Jérusalem ».
Le cinquième concerne « les tentatives délirantes et absurdes de séparer les questions de paix au Moyen-Orient et la question palestinienne ». «D’une manière qui contredit les faits historiques et les principales références pour résoudre le conflit israélo-arabe», ajoute le ministre.
Discours du ministre algérien des Affaires étrangères :
Nous nous réunissons aujourd’hui, et notre peuple en Palestine opprimée et dans la bande de Gaza opprimée est confronté à une agression brutale de la part de l’occupation sioniste, qui croit à tort et de manière illusoire que le peuple palestinien est un peuple impuissant, qu’il s’est rendu à le statu quo, et qu’il s’agit d’un peuple qui a accepté, forcé et contraint les horizons bloqués. L’occupation a mal calculé et mal jugé.
Nous nous réunissons aujourd’hui et nos cœurs se brisent de tristesse, de douleur et de chagrin face aux scènes de crime, de meurtres et d’abus commis contre des civils palestiniens, et face à certaines positions internationales honteuses qui refusent de rendre justice à ce fier personnes en oubliant ou en négligeant le cœur de tout le conflit et en niant et ignorant la nature de l’occupation sioniste.
Nous nous réunissons aujourd’hui, et nos peuples arabes tournent leurs regards vers nous et fixent leurs yeux sur nos délibérations, et ce sont eux qui attendent de nous une position unifiée, une position qui rétablisse le respect des principes de la nation arabe dans le soutien de sa position centrale. cause, une position qui dénonce les deux poids, deux mesures dans les relations de la communauté internationale avec la cause la plus juste de la planète, et une position qui affronte les erreurs et les compromis, qui sont destinés à être imposés dans le traitement de l’action et de la réaction.
Excellences, face à cette situation terrible et dangereuse, et comme l’a souligné le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie renouvelle sa solidarité sans limites avec le courageux peuple palestinien, exprime sa ferme condamnation des attentats criminels dont elle est victime et réitère sa demande urgente pour l’intervention immédiate des organisations et organismes du Comité international pour la protection des civils palestiniens contre la férocité de l’agression sioniste.
Avant-hier, les Nations Unies, ainsi que l’Union européenne, ont annoncé que le siège imposé à la bande de Gaza, dont la gravité a atteint des limites inhumaines, est contraire au droit international humanitaire ! À cette situation tragique s’ajoute une autre situation non moins dangereuse et inquiétante, une situation qui se manifeste par les formes les plus horribles de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide qui ont lieu actuellement à Gaza et qui sont susceptibles s’aggraver dans les prochains jours.
Ces conditions insupportables exigent que la Ligue arabe prenne immédiatement l’initiative de mobiliser tous les organismes internationaux compétents, y compris les organes judiciaires, afin de dissuader ces politiques, actions et pratiques odieuses et d’y mettre un terme. Dans le même contexte, mon pays affirme que ces conditions obligent la communauté internationale à reconnaître un certain nombre de faits choquants et inévitables :
Premier fait :
Cela réside dans le fait que le peuple palestinien en a assez de l’état d’indifférence internationale face aux persécutions, à l’injustice et à la tyrannie dont il souffre, et qu’il est à bout de patience après avoir perdu plus de soixante-quinze ans à attendre. de pouvoir exercer leurs droits nationaux légitimes, inaliénables et imprescriptibles en établissant leur État indépendant avec pour capitale Jérusalem.
Le deuxième fait :
Elle s’incarne dans la terrible absence de la question palestinienne parmi les priorités de l’agenda diplomatique international, qui a renoncé à ses responsabilités et s’est soustrait à ses devoirs, et qui n’a enregistré aucune initiative sérieuse et sérieuse en faveur de la paix au cours des deux dernières décennies. Il ne fait aucun doute que la communauté internationale n’a pas tiré les bonnes conclusions lorsqu’elle a conclu, à tort, que la paix au Moyen-Orient n’est plus une priorité absolue, une préoccupation majeure ou un besoin urgent.
Troisième fait :
Cela réside dans le déclin marqué des perspectives et des opportunités de mise en œuvre de la solution à deux États sur le terrain, à la lumière de l’occupation et de l’annexion continues des terres palestiniennes et de la construction de nouvelles colonies sionistes sur les restes de leurs résidents palestiniens d’origine.
Quatrième fait :
Elle est représentée dans les politiques racistes odieuses que l’occupation sioniste continue d’imposer dans la ville occupée de Jérusalem et dans ses efforts pour effacer l’identité de cette ville sainte et changer le statu quo en falsifiant les faits et en changeant les noms, en un mot. , le grand projet de judaïser Jérusalem.
Cinquième fait : réside dans les tentatives délirantes et absurdes de séparer les questions de paix au Moyen-Orient et la question palestinienne, d’une manière qui contredit les faits historiques et les principales références pour résoudre le conflit israélo-arabe, y compris les résolutions de légitimité internationale. et l’Initiative de paix arabe, qui confirment toutes que la réalisation de la paix au Moyen-Orient reste tributaire de la garantie d’une solution juste, durable et durable à la question palestinienne, une solution qui rende justice au peuple palestinien et mette fin à l’injustice de longue date contre un peuple authentique et profondément enraciné dans son terroir.
Excellences, au milieu de cette phase décisive de l’histoire de notre cause centrale, nous soulignons la responsabilité particulière et exceptionnelle qui incombe aujourd’hui au groupe arabe appelé à travailler sur deux fronts fondamentaux :
Intensifier les efforts pour assurer une protection internationale au peuple palestinien,
Et œuvrer collectivement à relancer le processus de paix sur la base de références claires fixées par la légitimité internationale.
Dans ce contexte, les buts et objectifs de l’initiative du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant la réunification et l’unification palestinienne, sont confirmés comme une nécessité urgente et comme un devoir vital qui répond à trois objectifs fondamentaux :
La première est d’annuler le prétexte tiré de la division des rangs palestiniens pour geler le processus de paix et le laisser tomber dans l’oubli.
La deuxième consiste à convaincre pleinement la communauté internationale, sans l’ombre d’un doute, de la volonté palestinienne d’avancer sur la voie de la paix, à condition qu’il existe une volonté correspondante, réalisable et sérieuse.
Troisièmement, renforcer l’influence palestinienne sur le cours du processus de paix et forcer la communauté internationale à garantir efficacement ses droits internationalement reconnus.
En conclusion, et face aux voix sceptiques au niveau international et régional, nous devons répondre d’une seule voix : que nos frères palestiniens sont les détenteurs d’un certain droit, dont la réalisation a été adoptée par les Nations Unies et consacrée par la légitimité internationale. , et qu’ils sont le peuple d’une cause sacrée, dont la sainteté n’a d’égale que la quantité de sacrifices qu’ils n’ont pas retenus, et qu’ils en sont les protecteurs. Un projet national historique, le moment est venu qu’il se concrétise pleinement. mis en œuvre et non tronqué.