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Tebboune à la tribune des nations unies : Une stature, des convictions et des vérités intrinsèques

On s’y attendait quand même avec le président algérien qui a fait une allocution digne des grands dirigeants n’en déplaise à ceux qui agissent en coulisses. Le président algérien a, dans une première étape, fait la même chose que le président américain Joe Biden pour mettre en exergue tout le travail accompli, non sans des résultats probants. En évoquant le plan de développement durable, il déclare que c’est le travail de tout son gouvernement qui s’est attelé pour arriver à des résultats positifs du fait que l’Etat algérien en a fait une priorité nationale. Il dira dans ce sens que ce qui a été accompli dans le secteur de l’eau, l’électricité, la santé, l’éducation et le bâtiment est révélateur de la volonté politique algérienne qui s’inscrit dans la dynamique du plan d’action d’Addis-Abeba.
Quant à la promotion des droits de l’homme, le président algérien a relevé que l’Algérie, qui a eu le soutien et la confiance des pays membres au Conseil des droits de l’homme pour obtenir la qualité de membre, est partie aux traités internationaux des droits de l’homme. Elle œuvre à renforcer sa coopération et à poursuivre la coordination avec les différentes instances concernées par les droits de l’homme et les mécanismes d’examens périodiques universels. Mieux, L’Algérie est profondément convaincue que le respect et la promotion des droits de l’homme sont la pierre angulaire de tout système politique crédible, et œuvre à les renforcer par tous les moyens possibles. Pour preuve, l’amendement de la constitution en 2020 constitue à elle seule la conviction du renforcement des droits et des libertés.
Toutefois, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, fort de ses arguments reconnus à travers le monde pour son engagement aux côtés des opprimés, ne ménagera aucun effort pour évoquer le problème de la Palestine et du Sahara occidental. Pour cela, il faut avoir le courage pour dénoncer toutes ces atteintes à l’encontre du Maroc et de l’entité sioniste, qui avec le concours de certaines puissances, échappent à toutes sanctions et par la même, régler ces deux contentieux qui minent le Moyen-Orient et une partie de l’Afrique, s’appuyant sur les décisions même de la légalité internationale.
Pour cela et selon ses propres engagements lors de la tenue du sommet arabe à Alger, le président Tebboune a appelé, à nouveau, à la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire pour octroyer à la Palestine la qualité de membre à part entière de l’AG de l’ONU. Il a appelé la Cour de Justice internationale à donner suite à la demande de l’AG de l’ONU du 30 décembre 2022, et émettre son avis consultatif sur les pratiques attentatoires aux droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Al-Qods. Il a appelé en outre à la fin des actes unilatéraux de l’autorité d’occupation concernant ses implantations qui ne font qu’aggraver le problème.
Idem pour le problème sahraoui en qui il demande l’application des résolutions onusiennes pour une décolonisation définitive en Afrique et ce conformément au plan de règlement adopté par le Conseil de sécurité en 1991 qui a vu les deux parties y souscrire.
Les dossiers libyens, malien et même du Niger ont été évoqués et le président algérien qui a mis l’accent de l’impérieuse nécessité à régler ses tensions par la voix diplomatique, seule voie à garantir la stabilité dans ces pays.
Autant de sujets que l’Algérie, non seulement mesure bien mais préconise des solutions qui vont de pair avec la charte des Nations unies, contrairement à des parties qui privilégient la force, le but étant une déstabilisation en règle de tout un continent et de toute une région.
Le mérite du président algérien est d’avoir évoquer des sujets brûlants que beaucoup de pays n’osent pas aborder, surtout avec une conviction profonde qui ne laissera pas indifférent les participants à cette assemblée générale des Nations Unies.

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