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L’économie, le commerce et la spéculation, une équation à résoudre : Le secteur du commerce le maillon faible, Suivi du comportement outrageant des commerçants

Avec tous les retards accusés à cause d’un système de gouvernance défaillant et démissionnaire, pire favorisant toutes les dérives pour se servir à sa guise, occultant au passage toute idée de contrôle, il fallait s’y attendre à tous ces dysfonctionnements dont la victime n’est autre que le citoyen honnête dont il continue à subir les affres avec un sentiment d’impuissance qui le fait rager de l’intérieur. Ami Brahim, un sexagénaire nous dit à ce propos : « On est là à regarder passivement tout ce désordre que nous avons du mal à supporter tant l’arrogance de nos fonctionnaires et celle des commerçants est tenace et semble se pérenniser malgré l’avènement d’un président, décidé à remettre de l’ordre » pour ajouter : «On sait pertinemment que la tâche est colossale pour y remédier mais c’est le citoyen qui constitue, dorénavant un obstacle, c’est pour cela que le chef de l’Etat doit accélérer la cadence des réforme non sans un rigueur qui doit dissuader toutes les ondes négatives, surtout que le pays traverse une période des plus critiques au regard du contexte régional qui menace la stabilité du pays ».
C’est tout dit, un résumé succinct qui dénote la volonté des pouvoirs publics à vouloir faire le ménage dans la Maison Algérie et les comportements des citoyens qui ne veulent pas suivre si ce n’est faire dans la critique en semant le doute, l’infamie et surtout la confusion. L’explication d’un tel comportement réside dans la période précédente qui a vu les citoyens profiter des largesses du pouvoir permettant tous les maux sociaux : drogue, faux et usage de faux, corruption et bureaucratie, le tout sur fond de mensonge concrétisé par des discours démagogiques et pleins de contradictions.
Pourtant, la catégorie qui en a le plus profité, ce sont tous ces commerçants de pacotille, ces pseudos investisseurs dont leurs suppôts restent les fonctionnaires véreux qui ont transgressé toutes les lois de la république. Le même interlocuteur nous dit à ce propos : « Comment voulez-vous que l’on puisse adhérer à la démarche du président de la république, lui qui prône la transparence et tout ce qui s’ensuit ? Vous voulez qu’ils perdent leurs intérêts et leurs privilèges ? Que non, ils sont, désormais les vrais ennemis de la république et le chef de l’Etat l’a déclaré à plusieurs reprises, car conscient de ce qu’ils ont acquis frauduleusement, ils doivent rendre des comptes et cela les oblige à user de tous les moyens pour se dresser contre ces nouvelles lois. Donc, aux grands maux, les grands moyens ».
En en effet et par un passé assez récent, la pandémie a révélé d’énormes tares chez le citoyen mais surtout chez une grande partie des commerçants qui ont profité de ce drame pour générer des bénéfices s’élevant à des milliards en imposant leur diktat sur certains produits alimentaires à l’image de la semoule, l’huile, la farine et bien d’autres produits, car non seulement, ils les distribuent à qui, ils veulent mais imposent des prix prohibitifs sachant que personne ne trouve à redire.
C’est ainsi que depuis des années, le citoyen est complètement étonné à chaque fois qu’il part faire ses emplettes au marché ou à l’épicerie du coin pour s’étonner devant une hausse des prix que seul le commerçant est en droit de savoir et surtout de décider sur la base de ses grossistes qui lui dicte les nouveaux prix. Un exemple frappant nous vient des fumeurs qui, les pauvres ont été abasourdis devant des hausses de prix intempestives, mais comme ils sont addicts à ce poison, il achètent sans brancher si ce n’est broyer du noir. Pourtant, il fut un temps que la hausse des prix du tabac était réglementée et se décider au début de chaque année puisque, inscrite sur la loi de finance qui entrer en vigueur car dans le tabac, ce sont les taxes qui sont prises en compte dans les finances publiques au même titre que les prix de l’essence ou le gasoil.
Depuis la pandémie du Corona, et l’inflation qui en est suivi, chacun y va de ses explications pour expliquer toutes ces hausses qui sont devenues récurrentes mais injustifiées jusqu’à découvrir un autre fait anodin au niveau des supérettes et autres centres commerciaux où les agents de contrôle ont pris en flagrant de délit une pratique mafieuse qui consiste à afficher un prix sur le produit tandis qu’à la caisse, on paie plus , voire plus de 25% d’augmentation. Même les médicaments n’ont pas été épargnés puisque des augmentations sont décidées unilatéralement par des pharmaciens véreux qui n’hésitent pas à augmenter certains médicaments, particulièrement les compléments alimentaires ou ceux qui ne sont pas remboursés à l’image de quelques produits parapharmaceutiques et la liste est bien longue. Devant tous ces dépassements et les plaintes enregistrées et certainement les rapports des inspections effectuées à travers le territoire nationale, les pouvoirs publics ont décidé de sévir promptement pour mettre fin à cette frénésie qui semble ne pas vouloir s’arrêter, car il faut connaître qu’en matière de produits alimentaires, tels les féculents, ces augmentations touchent non seulement les ménages mais aussi tous ces gargotes, restaurateurs et plus gravement les cantines scolaires, c’est dire tous les prolongements de tels actes qui n’épargnent personne.
Il est vrai par ailleurs que la disponibilité de ces produits pose un sérieux problème au regard du contexte mondial où tous les pays traverse une mauvaise passe, y compris les puissances, certainement à cause de toutes ces guerres qui sont venues impacter la disponibilité des produits alimentaires et même énergétiques, mais en ce qui nous concerne, la tension reste relativement faible du fait que le pays dispose de moyens efficients à même d’outrepasser ces obstacles ce qui laisse penser que le problème est ailleurs, c’est-à-dire, une gestion saine, une anticipation des tensions mais plus concret, un contrôle rigoureux.

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