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EL TARF : LA WILAYA TRAINE LES PATTES

Par : Tahar BOUDJEMAA

Dame nature a gâté cette wilaya de l’arrière pays qu’est  d’El-Tarf. C’est une wilaya issue du découpage géographique décrété en 1984. Malgré les nombreuses années, El Tarf n’a pas l’air d’avoir une réelle métamorphose au niveau de tous les secteurs confondus. El Tarf en arabe extrémité lui sied l’appellation, elle est dans le sens le plus large du terme à l’extrémité de toute forme de développement. El Tarf ne représente rien face aux nouvelles wilayates créés en 84. Point d’éléments de comparaison de comparé avec Souk Ahras qui a accédé au rang de chef lieu dans la même année sa voisine ou tout simplement Oum El Bouaghi de ce petit village appelé Camp Robert Oum El Bouaghi est devenue une des plus grandes wilayas de l’Est algérien rivalisant même ses ainées Batna ou Guelma. A dire vrai je suis assez perspicace que les enveloppes consommées par notre wilaya sont plus conséquentes que celle de plusieurs autres wilaya de pays. Sur le plan réalisation l’on enregistre peu ou presque rien . C’est à tort qu’on considère cette contrée « mangivore » comme étant une région agricole par excellence. Elle est certes agricole comme toutes les autres régions.  Le rendement dans ce secteur demeure encore insuffisant. Le retard qu’il accuse ne date certainement pas d’hier mais de plusieurs années dans le passé récent. Elle n’a ni la vocation touristique dont on se vente ni agricole pas aquatique. Pourtant la wilaya selon les statistique dispose de plus de soxanre doze mille hectares. Il existe certes des terres arables mais le rendement ne dépasse guèe les ving quintaux à l’hectare. Les statistiques sont fiables elle émanent de la bouche d’ingénieurs, de techniciens formés dans le domaine. Le problème est surtout lié à une mauvaise gestion, à un laisser aller de ceux qui se sont succédé sur le secteur. Les uns avaient trouvé comme excuse le manque d’initiative, d’autres sont conscient qu’ils n’ont que quelques années à passer pour repartir ailleurs sans qu’on leur demande des compte. D’autres ont sabordé les choses jusqu’au pourrissement. Au niveau de cette région,  les conditions climatiques  jouent un rôle prépondérant.  Un ingénieur nous dira que quand la wilaya avait un seul barrage le rendement agricole était beaucoup plus meilleur. Actuellement avec trois barrages opérationnels, la population crient soif, les fellahs ne cessent de se lamenter car l’eau manque pour arroser les cultures. Les sans fois ni loi se rabattent sur les eaux usées plusieurs d’entre eux indélicats ont été épinglés par les vaillants gendarmes et policiers. Pour cette année, l’on s’attend, selon spécialistes du domaine à des récoltes de céréles mitigées à cause d’une part le sirocco et les précipitations de dernières saison.  La vocation touristique apparaît à travers la diversité de ses nombreuses et indéniables potentialités dont nous avions à plusieurs reprises fait allusion. Une côte de plus de 90 km allant de la commune de Chatt dans la daira de Ben Mhidi à Oum Teboul appelée communément « Souarekh ». Les sites archéologiques sont présent presque à travers toutes les dairas qui compose la wilaya Cheffia Hakoura, Bouhadjar El Ayoun etc. Ces sites dénotent si besoin y est le passage de plusieurs civilisations. Plusieurs ont été saccagés ou volés par des maraudeurs. Des stigmates présents en plusieurs lieux font le bonheur des quelques visiteurs El Tarf a une panoplie de plages aussi belles les unes des autres mais disons le carrément elle n’attire pas les vacanciers bien qu’elle ait les plus belles plages du littoral. Pour la simple raison que les habitants, commerçants, hôteliers de la côte ne sont pas suffisamment formés et n’ayant pas une culture commerciale. De ce fait les vacanciers programmés pour un mois ne séjournent que quelques jours car le budget ne lui permet pas de payer le nuitée entre 5000 et 7000 dinars. Les locations d’appartements de studios sont loin de la portée d’un estivant. Pour terminé ce tableau rappelant au passage que la côte tarfinoise renferme entre autre des récifs de corail souvent saccagé par les faux marins pécheurs. La aussi plusieurs trafiquants de corail ont été épinglés par les gardes côtes, policiers, douaniers et gendarmes. Une ressource aquatique souvent bradée au tunisiens qui le refilent aux italiens à des prix d’or.  El Tarf dispose d’une panoplie d’opportunité pour se développe mais elle manque de véritable gestionnaire ayant des idées pour les mûrir. L’ouverture du dernier tronçon de l’autoroute est-oust contribuera certaine à rattraper le retard de plusieurs années.

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