Flambée des prix des viandes blanches

Par : La rédaction

Les prix des viandes blanches en général enregistrent une hausse vertigineuse sur les étals des marchands, dans les marchés de la wilaya dont celui de Jijel, Taher, Kaous, Chekfa.
Une simple virée aux marchés de Jijel, Taher et de certaines communes de la wilaya nous renseigne sur cette flambée des prix qui frappe de plein fouet le pouvoir d’achat de nombreuses couches sociales.
Lors du passage   de nos confrères du Soir d’Algérie dans le marché de Village Moussa, réputé pourtant pour ses prix abordables, ils ont été surpris par le prix du poulet affiché par les marchands, qui  a frôlé les 500 DA le kilogramme. Un prix qui a dissuadé les clients qui ne se bousculent pas au portillon des marchands de poulet.
Le même prix est pratiqué aux marchés de Taher, et de Djemaâ Benihebibi. Pire, son prix à Chekfa a frôlé les 520 DA le kilogramme. Un prix qui demeure inabordable pour les bourses moyennes en ces temps caractérisés déjà par l’érosion du pouvoir d’achat de larges franges sociales.
Interrogé par nos soins sur les raisons de cette hausse des prix, un marchand de poulet dans le quartier de Village Moussa l’attribue à la vague de chaleur qui a provoqué des pertes, car la plupart des poulaillers sont dépourvus des conditions de climatisation. Et d’enchaîner : «La dernière vague des incendies a frappé de plein fouet de nombreux aviculteurs dont une vingtaine de poulaillers se trouvant dans des serres ont été totalement ravagés. Ce qui a eu des répercussions sur le marché local, la disponibilité de la marchandise en raison de la forte demande due au grand flux d’estivants.»