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Journée Nationale du Moudjahid : La société Algérienne était de la partie, de par une résilience hors du commun

par : N.benouar

On a beaucoup ou peu parlé de cette date historique qu’est 1956 ou deux années se sont succédées pour apporter un sang neuf à une population qui a été longtemps réprimées, massacrées et vouées à l’hégémonie du colonisateur, ce criminel invétéré qui ne cesse d’avoir fait le bien. En effet, les historiens sont unanimes pour dire que ces deux dates ont été un tournant dans l’une des plus glorieuses révolutions du vingtième siècle, tant la volonté de se débarrasser d’une présence des plus criminelles mais combien persistante dans sa version des faits.
On a eu le culot jusqu’à glorifier cette présence pour mettre en exergue les bienfaits d’une colonisation qui reste le point noir d’une des plus grandes puissances d’Europe, voire le monde avec ses siècles de lumière et son impact dans l’histoire universelle, mais les faits sont là pour démontrer que le maléfique est toujours omniprésent et c’est toute la difficulté pour comprendre ce qui s’est réellement passé. Les historiens et même les témoins de cette histoire, oh combien méconnue et combien entachée de contre-vérité sont unanimes pour dire que la présence de la France en Algérie était criminelle à bien des égards au regard des massacres perpétrés durant tous ces centre deux ans de présence où le crime était admis d’un point de vue constitutionnel et même institutionnel.
Entre-temps, les populations autochtones de l’Algérie vivent le martyr et subissent les affres d’une puissance qui a porté son dévolu sur un continent appauvri par ceux-là même qui ont façonné le monde à l’heure où les découvertes étaient à leur apogée. Il suffit de reprendre la Révolution industrielle pour comprendre toutes ces appétences qui ont fait fi de toute morale et de toute humanité. L’Algérie en a été un symbole et un terreau pour que tous ces prédateurs puisent leur essence et leur savoir pour en faire un milieu de culture maléfique et combien diabolique au nom du christianisme et au nom d’une modernité qui restera l’une des tâches les plus noires de l’humanité depuis la nuit des temps. On a beau eu l’esclavagisme mais ce n’est rien comparativement à la colonisation synonyme d’extermination et le mot est faible par rapport à ce qui s’est passé durant la seconde guerre mondiale où les juifs étaient sujet à extermination. Le nombre est à lui seul significatif pour comprendre que les algériens étaient réduits à moins de un million d’habitants en 1870 et les prévisions des colonisateurs se voulaient à zéro en 1890 sauf que la résilience algérienne en a voulu autrement. La surprise était de taille chez ces démographes qui ont tablés sur la disparition de l’espèce algérienne avec toutes ces famines et tous ces massacres à grandes échelles et les résultats étaient décevant chez tous ces criminels qui perdurent dans leur entêtement, jusqu’au jour d’aujourd’hui.
Le génie algérien et sa résilience ont été un moteur de lutte contre cette extermination qui n’est jamais évoquée chez tous ces historiens, pourtant bien au fait du sujet et il a fallu un autre génie pour comprendre cet épisode dont les historiens et les journalistes doivent s’en inspirer pour rétablir une vérité, longtemps occultée. Heureusement qu’il y a eu ce génie de Hosni Kitouni qui, en étant fils de Chahid, a pu remettre au goût du jour l’une des facettes les plus méconnues du public. Il évoque à juste titre la résilience du peuple algérien qui a su défaire tous les pronostics du colonisateur à coups de théories ubuesques, bien sûr en avançant des théories de l’absurdité et d’évoquer tout ce parcours, ô combien atypique d’une jeunesse qui a bouleversé tout un monde. Un Didouche Mourad de pas moins de vingt trois ans, un Rabah Bitat, aîné de deux ans et dont le plus vieux était à peine de trente ans pour leur dire les quatre vérités et de part un courage digne des légendes grecques et romaines, il n’ont rien à envier d’Agamemnon ou encore d’Héraclès. Les écuries d’Augias ou encore l’Hydre de Lerne, ce monstre aux sept têtes, pour nos vaillants fous, ce n’était qu’une sinécure puisqu’ils ont réalisé d’autres légendes, cette fois-ci encore plus légendaires mais surtout réelles et véridiques.
L’histoire est belle et bien écrite par les vainqueurs, ceux qui ont commis les crimes les plus abjects à commencer par le largage par la bombe atomique dont les séquelles perdurent à ce jour, mais l’histoire est là aussi pour rétablir des vérités encore plus sordides pour renverser le cours des évènements et c’est ce qui se produit, en ce moment-même et la géopolitique est là pour le confirmer, une fois de plus.
L’histoire de l’Algérie, depuis des millénaires a toujours suscité un intérêt particulier et ce n’est pas un hasard si des personnalités de cette Nation sont érigées dans les quatre coins du monde, histoire de rappeler aux amnésiques que cette terre bénite, a toujours enfanté des prodiges de l’histoire de l’humanité. Aussi bien l’Islam, la Chrétienneté et le judaïsme s’en inspirent à ce jour, c’est dire que cet espace est le centre du monde, n’en déplaise aux tenants d’une histoire falsifiée et qui mérite des corrections physiques et mentales et bien sûr scientifiques.
N.BENOUAR

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