Education Nationale : Un saut qualitatif pour les écoles primaires la prochaine rentrée scolaire
Les écoles primaires, qui comptent plus de 25 000 établissements répartis au niveau national, connaîtront un saut qualitatif à partir de la prochaine rentrée 2023/2024, car leurs capacités en ressources humaines seront renforcées, à travers la délimitation de nouveaux grades développés, à l’instar de l’enseignant de physique et équipements d’éducation sportive et de vie scolaire, mais le problème attendu est Ce qui se passe, c’est le « conflit » de compétences et de définition des tâches entre les équipes éducatives et administratives, en raison du retard dans la promulgation de la nouvelle loi fondamentale pour les usagers de l’éducation nationale secteur.
la prochaine rentrée scolaire connaîtra la concrétisation effective de certains des privilèges précédents délivrés par décrets présidentiels, à l’instar de la question de l’exemption des enseignants du primaire des tâches non pédagogiques, comme la « démarcation » des nouveaux grades créés dans l’enseignement primaire. étape sera officiellement initiée, et elle est liée au professeur d’éducation physique et sportive et au superviseur d’éducation, en plus de renforcer les capacités des écoles élémentaires, en termes de leurs ressources humaines, en créant le grade de « Structures de la Vie Scolaire », et un enseignant spécialisé en langue anglaise pour encadrer les quatrièmes sections.
A ce sujet, Kouider Yahyaoui, le secrétaire national chargé de l’organisation au Syndicat national des travailleurs de l’éducation, a expliqué dans une déclaration à Al-Shorouk que les écoles primaires, à la prochaine rentrée, connaîtront en effet un saut qualitatif dans le domaine de la priorité donnée à la « spécialisation » pédagogique, qui sera réalisée Par la « délimitation » d’un enseignant du primaire spécialisé en éducation physique et sportive, en plus de la création du grade de « superviseur de l’éducation », afin d’atteindre le l’ancienne et la nouvelle demande représentées dans le soulagement de la pression sur les enseignants de langue arabe, qui depuis de nombreuses années accomplissent plusieurs tâches pédagogiques et administratives en même temps.
Dans le même contexte, le responsable organisateur du syndicat a mis en garde contre la survenue prévisible de conflits dans les écoles primaires, entre l’équipe éducative, qui comprend des enseignants de langue arabe et l’équipe administrative, et composée principalement de superviseurs pédagogiques et de chefs de écoles primaires, en raison du conflit et du « chevauchement » des pouvoirs et « du flou » dans la définition précise des tâches, en particulier compte tenu du fait que l’autorité tutélaire n’a pas publié, jusqu’à présent, la nouvelle loi fondamentale pour les employés appartenant à la fils de l’éducation nationale, qui est le garant des droits et la définition des devoirs, comme dit
Kouider Yahyaoui qui a souligné que, compte tenu de « l’ambiguïté » dans la définition des tâches entre les membres de la communauté éducative, il est déraisonnable que le directeur de l’école primaire édicte des ordonnances affectant le superviseur de l’éducation, qui est un « grade nouveau à l’école élémentaire, » par exemple, pour effectuer certaines tâches, même si comme accompagner les élèves dans les restaurants scolaires, sans base légale, le directeur ne peut pas également demander au professeur de langue arabe d’exercer certaines responsabilités « administratives », qui ne relèvent pas de sa compétence.
Notre interlocuteur a également souligné que le retard dans la promulgation de la nouvelle loi fondamentale pour les usagers de l’éducation nationale va approfondir les «contestations» dans le milieu scolaire, et que des problèmes resteront non résolus dans les écoles, en raison du problème de «conflit» des pouvoirs et «d’ambiguïté». dans la définition des tâches, ce qui n’atteindra pas la stabilité d’un secteur sensible comme l’éducation nationale, qui compte plus de 800 000 usagers et plus de 11 millions d’élèves.
