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LA CANICULE, UNE SOURCE D’INQUIETUDE QUI MENACE L’AVENIR DE LA PLANETE

INCIVISME, INCONSCIENCE, LE CITOYEN RESTE LA VICTIME ET LE FOSSOYEUR

Jamais les températures n’ont connu une telle hausse et pour chacun des vivants, pareilles pics n’ont jamais été vécu et pourtant, les services de la météorologie à travers le monde préviennent que la suite serait plus effroyable. Il y a en fait deux causes, l’une naturelle dont les scientifiques l’expliquent par un cycle de réchauffement de la planète avec des irruptions incroyables du soleil et qui atteignent de très près la surface de la terre, l’autre reste cette pollution qui a engendré un désordre climatique qui a eu raison de toutes les saisons, notamment des hivers moins rigoureux et donc avec de moindres précipitations d’où un manque d’eau, devenu problématique.

Ce n’est pas nouveau, puisque les scientifiques, durant le siècle dernier ont sonné l’alerte auprès des politiques pour qu’ils prennent des dispositions à même d’atténuer les conséquences dramatiques d’une pollution qui gagne du terrain, chaque seconde. La grande alerte qui était la référence mondiale en matière de pollution, reste les deux pôle, l’arctique et l’antarctique qui ont perdu des millions d’hectares de tous ces glaciers qui sont sensés réguler le climat. L’autre fait majeur a concerné et concerne toujours l’Amazonie qui a perdu autant d’arbres, parfois millénaires, des abattages anarchiques et sauvages dans une région qui est sensée être le poumon de la terre, enfin, nos océans, pourtant représentant les trois quarts de la surface de la terre, sont submergés par une flotte maritime sans cesse croissante qui, pour beaucoup sont la cause de toutes ces marées noires. Amis ils ne sont pas les seuls, puisque l’on jette à tout va des détritus nocifs et en particulier du plastique devenu l’ennemi mortel de la faune et flore aquatique, d’où ces étranges créatures qui prolifèrent annonçant une grande désolation, les médusent qui ont colonisées l’ensemble des eaux. Conséquences immédiates, les incendies de forêts qui deviennent très menaçantes, encore plus virulentes, mais surtout qui déciment des forêts entières d’où une diminution drastique d’un oxygène devenu rare sinon viciée, mais surtout une extinction en masse d’une grande variété de la faune ce qui n’est pas pour arranger les choses, car ces extinctions génèrent des atteintes graves à l’écosystème d’où un désordre sans précédent, inéluctable et donc voué à la catastrophe de l’environnement.

En Algérie ce n’est pas mieux, bien au contraire, devant des moyens dérisoires pour contrer toutes formes de pollution ou pour faire dans les énergies renouvelables à l’instar des politiques qui ont été menées jusque là en ignorant quasiment le volet écologique, la situation du pays suscite bien des inquiétudes. Depuis les années 2000, on ressent gravement tout ce qui se disait sur la pollution et ce à tous les âges. L’un des effets immédiats de cette pollution reste toutes ces pathologies qui touchent une grande partie de la population algérienne, le cancer y est pour beaucoup dans ce désordre en qui rien n’a été fait ou presque. Quelques timides et inefficaces campagnes de sensibilisation à l’effet de faire prendre conscience au citoyen, les résultats sont pratiquement nuls.

Des décharges sauvages, à ciel ouvert pullulent dans toutes nos villes et villages, la gestion des déchets est encore au stade embryonnaire malgré des sommes colossales injectées dans ce secteur, mais faute de compétences, l’espoir reste minime devant tant de menaces. Mais plus important, c’est la volonté politique qui manque pour prendre les mesures idoines à l’effet d’atténuer les conséquences d’une telle catastrophe, imminente au demeurant.

Toutefois, la nouvelle constitution donne un plus grand intérêt à l’écologie, mais l’avancée de la menace est telle qu’il y a urgence, mais devant le contexte général, cette option risque d’être reléguée au second plan d’où un autre retard qu’on ne pourra rattraper. Les incendies de forêts qui ravagent notre maigre flore deviennent de plus en plus terribles, nos cours d’eau ne sont pas bien gérés, du gaspillage à tous les niveaux et un citoyen qui n’a pas encore compris l’intérêt d’un environnement sain, tout cela pour dire que la situation est quelque peu désespérée. Si l’on ajoute la pandémie qui n’est pas prête de disparaître, pire, un nouveau variant dénommé Delta risque de remettre en causse les vaccins mis en service. Les incendies qui ont déjà fait des ravages, risquent de s’empirer les mois à venir et la crainte se lit dans tous les visages des gens qui semblent avoir pris conscience du danger qui les menace. Certains diront que ce sont des signes de fin du monde, ce qui n’est pas totalement faux, puisque, on peut parler de la fin d’un monde.

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