Les arrêts de bus, terrain de prédilection des pickpockets

Lors de nos tournées ces derniers jours au niveau des arrêts de bus dans la commune d’Annaba, nous avons constaté le phénomène du vol à la tire dans les sacs à main des femmes, notamment des femmes âgées. Après avoir écouté des citoyens parler de la survenance de telles pratiques, nous avons, pour constater de visu ce phénomène, préféré nous rendre à l’arrêt de bus adjacent au Centre d’affaires méditerranéen « Cam », où deux arrêts sont réservés aux bus de l’établissement public pour les zones urbaines et semi- urbaines.

Sur place, nous avons rapidement repéré des jeunes, l’air innocent, mais qui scrutent avec attention les sacs à main des femmes. Après nous sommes restés environ un quart d’heure au niveau de l’arrêt « cam», et  nous avons vu un jeune, homme se coller à une vieille femme qui se trouvait au milieu d’un groupe d’autres  femmes, et lui ouvrir son sac et retirer quelque chose de précieux.

Aucun des passagers du bus n’a pu intervenir en raison du fait qu’il portait une lame de rasoir, et son partenaire qui est resté dehors portait également une lame. Compte tenu du professionnalisme de ce malfaiteur, la vieille dame n’a réalisé l’affaire qu’elle avait été volée et que le voleur avait quitté le bus.  Certains travailleurs de « L’Etusa » nous ont affirmé que cela se produit constamment, car avaient exigé la sécurisation au niveau des arrêts de bus d’autant plus que l’arrêt « Cam » est situé à deux pas du quartier populaire « La Cité Auzas », qui enregistre des taux de criminalité élevés.

Ce phénomène du vol à la tire se constate aussi régulièrement au niveau d’autres arrêts tels que « Didouche Mourad » et « La cité Joanola ».