LA DROGUE, UN CONFLIT MONDIAL ,L’ALGERIE CONCERNEE PAR CE FLEAU
Par : noureddine . Benouar
Depuis des années, la lutte contre la drogue se fait de plus en plus pesant devant tant de dérives de quelques accros qui sous l’influence des drogues, commettent les crimes les plus abjects. On ne parle plus de crimes, désormais simplistes, mais véritablement de crimes crapuleux, odieux et surtout gratuit. Pour une simple histoire de quelques sous, le passage à l’acte criminel devient, presque une formalité et c’est toute la société qui en pâti, engendrant des drames inconsolables. De ce fait, il faut avoir le courage de tout dire, de tout révéler et de tout déballer pour mettre à nus tous ces trafiquants qui, sans le concours de certains politiciens, lobbys, voire de magnats de quelques secteurs, n’auraient jamais pu pulluler ou évoluer pour atteindre des niveaux que n’importe quel Etat, si puissant soit-il n’arrive à juguler un phénomène, désormais ingérable.
On ne parle plus d’éradication du phénomène, mais simplement d’une atténuation à l’effet de maintenir un semblant de stabilité, c’est dire toute l’ampleur et la gravité du phénomène qui menace toute la planète. Des moyens colossaux ont été mis en œuvre pour venir à bout d’un phénomène qui échappe à tout contrôle et ce sont des formations très spécifiques des services de sécurité qui traquent les trafiquants mais c’est sans compter sur l’appui de ces barons qui puisent leurs force avec le concours de certains gouvernements, corrompus jusqu’à l’os et dont les revenus de ce trafic, colossaux sont destinés à les maintenir au pouvoir. Une spirale dangereuse qui reste problématique surtout que ce trafic profite aussi à tous ces groupes et autres organisations terroristes pour voir tous ces efforts, presque vain devant tant de complicités, mises à nu suite à des investigations courageuses, sauf que le combat reste vain, ce qui augure de lendemains bien sinistre.
Il faut voir toutes ces dérives des sociétés pour voir des perversités dangereuses au sein de toutes les sociétés atteintes par ce mal dont on veut occulter les vraies raisons de son expansion et surtout de sa prolifération et du coup, ce sont tous ces pervers, tels des zombies qui menacent la tranquillité et la sérénité des gens honnêtes.
Parmi les dérives les plus dangereuses et dont on veut en faire un fond de commerce, il y a tous ces homosexuels qui ont pris des proportions alarmantes sous couvert d’une liberté hypocrite pour les voir défiler et narguer toute une société menacée. On ne cessera de dire et de réitérer qu’il y a des gens qui ont des prédispositions sexuelles contraires à la norme, ce qui est compréhensible dans une certaine mesure, mais devant une prolifération anormale de cette catégorie de gens et de l’appui de certaine politiques, tout devient permis à telle enseigne qu’être un LGBT, est devenu une certaine mode et un mode de vie dans l’air du temps sauf que cette catégorie, puise sa force et ses extravagances dans la drogue, ce sont les pires consommateurs, les pires dealers et les pires pervers.
Ne se suffisant pas à leur perversité « originelle », ils excellent dans l’art des dérives sexuelles pour innover dans des excès que la morale réprouve car, même les animaux les plus féroces ne peuvent l’imaginer. Ces dérives sexuelles ont atteint un tel paroxysme qu’il n’y a plus de limites pour voir des individus se spécialiser dans les agressions sexuelles contre des mineurs, voire des enfants dont l’âge ne passe pas les cinq, voire moins. La prostitution qui est devenue un « art » où des pratiques d’une autre dimension sont portées à l’écran pour atteindre toutes les catégories d’âge et comme cela ne suffisait pas, voilà qu’internet et les réseaux sociaux s’en mêlent pour pénétrer tous les foyers et du coup atteindre toutes les catégories d’âge. Le summum est atteint pour que tout devienne acceptable devant l’impuissance des parents qui semblent ne plus contenir les frasques de leurs enfants dont une grande partie trouvent en ces pratiques une autre forme d’épanouissement. Pourtant c’est dans ces milieux obscurs que tout se décide, notamment tous ces crimes odieux avec des pratiques dictées par une consommation excessive des drogues dures, de synthèse à l’instar d’autres compositions chimiques de plus en plus virulentes et c’est toute l société qui en pâtit devant le regard médusé des plus puissantes police du monde.
EN ALGERIE
Le phénomène de la consommation et du trafic de drogues a pris une telle ampleur que même l’Etat et ses services de sécurité semblent être dépassés par toutes ces saisies qui font froid dans le dos. Toutes la société est atteinte, pire avec l’introduction inévitable des drogues dures et de synthèse, une partie de ces consommateurs ont gravi des « échelons » supérieurs dans la consommation des drogues dures. Le choc a été très perceptible lorsque les services des douanes d’Alger ont intercepté une marchandise, de la viande importée qui recelait en son sein pas moins de 701 kilogrammes de cocaïne. Avant, on murmurait la consommation de cette puissante drogue et beaucoup n’y croyait pas trop sauf les plus introduits qui disaient que ce type de drogues, ce sont quelques émigrés qui ramenaient avec eux de France ou d’autres pays d’Europe ce qui signifiait que le phénomène était si minime qu’il ne fallait pas s’inquiéter outre mesure, pourtant la réalité est toute autre. La consommation de cette drogue a pris son essor à partir des années 1990 où il y avait des consommateurs presque réguliers qui venaient, pour la plupart s’approvisionner à Alger, c’était les prémices d’un trafic qui allait prendre des allures dignes des grands pays où la consommation de drogues est incontrôlable.
Il faut dire que durant ces années, les pouvoirs publics de l’époque versaient dans la grande hypocrisie pour dire que l’Algérie n’est pas consommatrice de drogues, même, soit disant les plus douces au regard des saisies du moment qui étaient déjà inquiétantes. On disait alors que nous n’étions qu’un passage pour l’Europe et qu’à ce titre, il n’y avait pas lieu de s’inquiéter outre mesure.
Pendant ces temps, le trafic prenait de l’ampleur avec une particularité dans le Haschich qui n’était plus bio, mais souillé par l’introduction de substances chimiques bien connues dans les milieux hospitaliers, précisément dans les blocs opératoires où certains agents disposaient de ces produits sans contrôle et de les fourguer aux trafiquants, l’idée était de démultiplier les effets d’un Haschich qui s’apparente désormais aux drogues dures. Ce faisant, c’est toute une mue qui s’opère au grand jour concernant la qualité des drogues et avec l’avènement d’une industrie pharmaceutique en plein boum aidée en cela par une importation sauvage en raison des prix du pétrole qui avaient atteints des records. Cette bénédiction s’est vite retournée pour profiter à grande échelle aux trafiquants qui trouvaient là une aubaine pour asseoir un trafic, désormais bien ancrée dans la société algérienne. De ce fait, on assiste, alors à un regain de criminalité, de crimes abjects dont la justice et les services de sécurité peinent à en faire étalage de peur que la société en soit affectée ou paniquée, mais la réalité est là à telle enseigne que nos écoles primaires, à l’instar de nos lycées ou encore nos universités sont devenus les lieux les plus prisés pour dealer toutes les drogues possibles et imaginables et toutes les conséquences qui en découlent.
Devant ce constat, presque apocalyptique, les pouvoirs publics, depuis l’arrivée salutaire du président de la République, Abdelmadjid Tebboune ont pris conscience du danger que représente ce trafic, ceci avec le concours de spécialistes et d’homes de bonnes volonté qui ont expertisé un état des lieux pour préconiser des solutions immédiates.
Dans un premier temps, les pouvoirs publics ont réactivé toutes ces institutions crées pour prendre en charge ce fléau et ses victimes à l’image des centres de désintoxication où des moyens colossaux ont été mis en œuvre à l’instar de la justice qui a durci les peines l’encontre des trafiquants, mais aussi des moyens encore plus importants pour les services en charge de la lutte contre ce fléau.
Il demeure bien entendu que c’est avant tout les parents qui doivent s’investir vis-à-vis de leur progéniture, notamment pour les plus jeunes et cette histoire dévoilée par un policier sous couvert d’anonymat qui nous raconter un cas pointu et de nous dire : « je surveillais aux abords d’une école primaire lorsque je vis une fillette de dix ou onze ans qui portait un sac à dos qui, selon un emploi du temps bien établi commençait à distribuer des comprimés à des élèves. Sitôt terminé, son deal, elle s’en alla dans une villa où elle trouve deux femmes âgées à qui elle avait remis le reste de la marchandise et bien sûr le montant de la vente pour ensuite se diriger chez elle. L’agent avait alors interpelé son père pour l’informer des activités de sa fille, sauf que ce dernier ignorait tout, pour lui, selon ses dires, sa fille était une écolière assidue et qu’à ce titre, ce type de problème était très loin de lui ».
Cette malheureuse histoire est devenue monnaie courante au sein de beaucoup de famille qui ignorent les activités illicites de leurs enfants jusqu’au jour où ils découvrent la réalité à l’occasion d’une arrestation ou d’une perquisition au domicile des parents, c’est dire toute la responsabilité des parents qui peuvent commencer le travail dès le jeune âge de leurs enfants, car après ce sera trop tard pour voir leurs enfants croupir dans les prisons ou simplement morts suite à une overdose ou un règlement de comptes.
