Mila : 17ème colloque » Mila à travers l’histoire »
Par : Abdelouaheb.F
A l’image des années écoulées et depuis sa fondation, l’Association des Amis du Vieux Mila que préside le professeur Abdelaziz Segni, est au rendez-vous pour retracer la riche et valeureuse histoire de la ville de Mila qui représente une perle archéologique cruciale dans l’histoire de l’Algérie voire même toute l’histoire de l’humanité. En effet , pour mettre en valeur l’histoire de cette région séculaire et combattante , cette formation culturelle qui milite pour la préservation de cette ville , a organisé , hier , à la bibliothèque de lecture publique Abdelkader Bensalah de Mila , la 17 ème édition du colloque » Mila à travers l’histoire », à l’occasion du mois de patrimoine 2023 , inaugurée par le wali de Mila , en présence des autorités locales militaires et civiles. Des interventions traitant de diverses thématiques inhérentes à l’histoire de cette ville , ont été dispensées par des professeurs-chercheurs en histoire et en archéologie , à l’exemple de l’enseignante universitaire Bouba Medjani qui assuré une communication intitulée » Abou Mouhadjer Dinar à Mila , qui s’est focalisée essentiellement sur la conquête des musulmans à Mila qui serait un Dieu oriental qui avait beaucoup de disciples dans l’Empire romaine. Mila était la première ville d’Algérie conquise par les musulmans par Abou Mouhadjer Dinar en l’an 55 de l’Hégire correspondant à l’en 624, qui a construit la mosquée de sidi Ghanem sur les décombres de l’Eglise et s’y installa durant deux années pour continuer ses conquêtes à travers d’autres territoires. Le professeur-historien Youssef Aibeche, le directeur de l’agence thématique de recherche en sciences sociale et humaines a indiqué que ce colloque s’avère une opportunité pour mettre en exergue l’histoire de cette ville suivant deux volets : le premier consiste en la dispense de plusieurs communications et interventions et le second volet consiste en la signature de plusieurs signatures avec plusieurs universités algériennes, à l’image du centre national de recherche dans l’aménagement du territoire de l’université Constantine 3 , ne serait-ce que pour valoriser les recherches menées sur l’histoire de la ville de Mila.
