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L’UNIVERSITE FERHAT ABBAS A L’HONNEUR ,LE SAVOIR ALGERIEN DOIT S’EXPORTER .

Par : N . Benouar

En marge de l’exposition du livre organisée par l’université Ferhat Abbas, le vice-recteur, Mohamed Hamidouche, vice-recteur chargé de la formation supérieure, de l’habilitation universitaire, la recherche scientifique et la formation post-graduation, à l’instar d’autres fonctions toutes aussi éminentes, a bien voulu nous parler de cet antre du savoir qui accuse des résultats probants, fruit d’un labeur qui ne cesse de croître dans un environnement qui sied au regard des orientations du chef de l’Etat, Abdelmadjid T ebboune où ce dernier accorde un intérêt tout particulier à la communauté scientifique.

En guise d’introduction, nous avons demandé à notre interlocuteur ses impressions sur la prestation du président de la République à l’occasion des festivités de la journée de la liberté d’expression où ce dernier avait rencontré un large éventail de la presse nationale et de nous répondre «  En effet, le contexte sied à merveille pour rendre à l’université son véritable impact sur le quotidien du citoyen, la rentabilité oblige et c’est tout naturel que l’université algérienne pourvoyeuses de milliers de cadres supérieurs se doit de répondre concrètement à des attentes socioéconomiques » et de poursuivre : «  l’université Ferhat Abbas dont je m’honore d’avoir effectué un long parcours, me permet  de s’inscrire dans cette dynamique qui est à son orée pour des lendemains meilleurs »

Ainsi, notre interlocuteur, cachant mal sa fierté nous informe que l’université de Sétif se targue d’être dans le top des 500 universités dans le classement mondial, 13eme au niveau arabe et 5eme au niveau continental, un rang honorifique qui lui ouvre toutes les portes à l’effet de participer activement à la relance économique, telle que prônée par le premier magistrat du pays, surtout que celle-ci s’inscrit en droite ligne avec l’économie du savoir. En tous cas, notre interlocuteur  revient sur la prestation du chef de l’Etat pour nous dire tout son attachement aux propos tenus et de réaffirmer ces derniers en disant tout bonnement qu’aucun Etat digne de ce nom ne peut évoluer sans le savoir, la science et la technologie. Il explicite pour sa part que le pays dispose d’un fort potentiel, aussi bien humain, ressources naturelles ou environnement adéquat pour prétendre à une meilleure situation, donc un essor à la hauteur de toutes nos aspirations, légitime, encore faut-il le souligner.

Sur un autre registre  mais toutefois complémentaire, le chercheur nous déclare que l’université Ferhat Abbas, compte pour le début de cette année pas moins de 622 publications alors que pour l’ensemble des autres universités, on compte plus de 6000 publications. Ces chiffres reflètent pour leur part une autre lecture, notre interlocuteur nous fait savoir que ces publications engendrent des citations qui sont le reflet de tous les lecteurs à travers le monde scientifiques qui réagissent à ces mêmes publications. Parmi les pays qui les citent régulièrement, on trouve, les chinois, les américains, les pays de l’union européenne et les pays émergeants, c’est dire tous les échos favorables qui suivent toutes ces publications au demeurant fort pertinentes et à bien des égards, sources de création de richesse  indéniables »

Ce faisant et c’est ce point précis que notre interlocuteur nous renvoie à la prestation du chef de l’Etat pour dire qu’il est temps que la pays se dote de représentations étrangères pour valoriser tout ce savoir  à travers le monde mais plus particulièrement en Afrique où.la demande est relativement forte. Dans cet ordre d’idée, l’orateur nous remonte à l’histoire pour nous dire qu’il fut un temps oùune grande partie des étudiants africains sont venus en Algérie pour parfaire leurs connaissances universitaires, repartis avec des bagages pleins, ils sont devenus les élites dans leur pays respectif, sauf que pour l’Algérie, il n’y a point de suivi ce qui rend tout le travail accompli désuet. C’est ce constat amer que le chef de l’Etat entend résorber en permettant à toutes nos universités de s’exporter avec un bagage scientifique reconnu dans tout le monde.

Cela nous renvoie à une autre offensive voulue par le chef de l’Etat où la presse qui connait le même sort se doit de s’exporter pour donner plus de visibilité à un pays qui en a, à revendre.

Plus terre à terre, nous avons demandé à notre interlocuteur le rôle de l’université Ferhat Abbas en matière de création de start-up, un dispositif cher au président de la République et de nous répondre : «  Effectivement, ce volet requiert toute notre attention à plus forte raison que l’environnement immédiat de l’université sied à merveille pour voir toute cette zone industrielle qui ne demande qu’à être épaulée par toutes ces lumières venues de l’université et de nous dire : « dans ce domaine précis, nous privilégions la méthode et pour ce faire et bien qu’ayant que 180 porteurs de projets et 7 brevets, l’université entend accompagner tous ces créateurs en adoptant des critères à même de les projeter vers une réussite certaine » et d’ajouter enguise d’explication scientifique : « Nous usons d’une norme admise par tous et qui consiste à tenir compte des forces et des faiblesses au même titre que les opportunités et les risques et les résultats nous ont confortés puisque tous les indicateurs étaient positifs pour se projeter dans une attaque stratégique, synonyme d’un véritable départ en trombe pour concrétiser toutes ces créations de richesses qui ne peuvent que concourir à une véritable relance économique ».

Le ton est donné pour cet enfant du sérail, lui qui ne jure que par l’école algérienne quoiqu’on dise et de nous renvoyer à l’histoire pour dire que le pays qui célèbre le 78emeanniversaire des massacres du 8 mai 1945 est aujourd’hui un sérieux candidat au BRICS, une consécration où  le savoir est un maître mot, un savoir qui a été acquis au prix de mille et un sacrifices et dont les générations présentes doivent s’en inspirer, ceci non sans évoquer cessix valeureux chouhada qui ont décidé de déclencher l’une des plus grandes révolution du XXeme siècle.

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