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Ali Mebroukine, spécialiste en droit des affaires : la croissance va repartir en 2022.

L’Algérie est en face à un certain nombre de défis. Les clignotants sont au rouge ; à la fin de l’année 2021, le dette publique interne représentera 63% du PIB. C’est vraiment inquiétant. Le spécialiste en droit des affaires, monsieur Ali Mebroukine ? a indiqué , lors de son passage à la radio, que le prochain exécutif devrait prendre des décisions et des réformes extrêmement rigoureuses qui devraient être expliquées à la population et à la représentation nationale pour faire prendre conscience aux Algériens qu’une période est révolue et que maintenant , nous devons mobiliser tous nos potentiels existants pour créer de la richesse et de l’emploi.   

« La croissance va repartir en 2022 », cette prévision optimiste du gouvernement est partagée par le professeur en droit des affaires, M. Ali Mebroukine. « La croissance va repartir en 2022, notre ministre des finances parle d’un rebond de 4% et les chiffres donnés par la banque mondiale ne sont pas très loin de ce ratio », a déclaré, ce lundi, M. Mebroukine , hier , lors de son passage à la radio. Le spécialiste en droits des affaires appelle, toutefois, à consolider cette croissance « annoncée » par « des réformes rigoureuses » pour passer d’une économie dépendante des hydrocarbures à une économie productrice de richesses. Affirmant qu’« il est normal que le président prenne en compte la situation provoqué par la pandémie », M. Mebroukine estime que « la loi de finance 2022 doit s’inscrire dans le cadre d’une plus grande rigueur ». « Quand je dis rigueur budgétaire, je ne veux pas dire qu’il faut instaurer l’austérité mais plutôt la rationalisation des dépenses », nuance-t-il.

En plus d’une politique de rationalisation des dépenses qui mettrait fin « à la dérive budgétaire », le professeur en droits des affaires recommande « l’arrêt des grands projets aux coût exorbitants », « revoir la politique d’exonération fiscale en évaluant tous les avantages consentis aux investisseurs qu’ils soient nationaux ou étrangers », « poser le problème du financement des entreprises publiques en vigueur depuis 40 ans ».

Interrogé au sujet de la dévaluation du dinar, M. Mebroukine appelle à l’arrêt de la cette politique pour relancer la consommation qui est le moteur de la croissance. « Il faut arrêter la dépréciation du dinar, y’a pas une raison objective pour procéder à une nouvelle dépréciation », a-t-il déclaré.

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