Mohamed Haroune : l’immobilisme et la pratique d’une agriculture non durable au Sud accentuent la désertification

Par : F . Azoun

Le président de la Fédération des grandes cultures et culture industrielle de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), Mohamed Haroune, estime   que l’immobilisme et la pratique d’une agriculture non durable au Sud accentuent la désertification .Selon lui, le principal impact de ce phénomène est le mouvement des dunes à l’intérieur des périmètres agricoles, l’assèchement de la couche outre la disparition du couvert végétal. Ce qui a aggravé l’effet des couloirs de vent sirocco. De l’avis du spécialiste des grandes cultures, l’olivier, le caroubier, et l’arganier sont des espèces d’arbres fruitiers qui peuvent constituer, en ensemençant les steppes, un rempart pour stopper l’avancée du désert. Il est nécessaire aussi de planter des arbres autour des périmètres irrigués au Sud et  même, penser à la création des bassins de stockage d’eau outre l’aquaculture, qui peuvent servir à l’irrigation et à la régénération de la matière organique fertilisante.