Si les prix sont au-dessus de ce que peux se permettre le consommateur, l’APOCE pointe du doigt le phénomène de spéculation. Selon cette dernière, des quantités de légumes et de fruits (dont les pommes) sont emmagasinés dans des chambres froides pour être revendues au prix fort plus tard. Pire encore, certains vont jusqu’à jeter sans scrupules les aliments à défaut de les vendre à un prix plus abordable.
Comme à l’accoutumée pour chaque Aïd, les tables du petit-déjeuner sont traditionnellement bien garnies de toutes sortes de gâteaux traditionnels, tels que le célèbre makroud, la baklawa, les samsas ou encore les sablés, préparés à l’avance dans une ambiance conviviale. Cependant, les prix affichés dans les commerces, notamment ceux des fruits secs, ne sont pas à la portée de tous les consommateurs. En effet, le prix des noix a augmenté de 2.000 dinars le kilo alors qu’il était auparavant de 1.350 dinars, tout comme celui des amandes qui passe à 2.250 dinars le kilo, contre 1.650 auparavant. La pâte de datte, qui est essentielle dans la fabrication du makroud, était le produit « le moins cher », à 130 dinars le kilo, mais elle est maintenant affichée à 250 dinars, soit le double du prix habituel. Le prix des cacahuètes, généralement l’ultime alternative pour les familles dans la confection des gâteaux, a également connu une augmentation et est affiché, depuis une semaine, à 750 dinars le kilo, contre 350 auparavant.