DG du Bneder : le recensement agricole permettra d’attirer les investisseurs
Par : La redaction
Quelles Superficies agraire ? Quelle répartition spatiale entre petites et grandes exploitations ? Ou encore quels effectifs des animaux d’élevage ? Autant de questions auxquelles répondra le troisième recensement général de l’Agriculture. Il sera lancé au mois d’octobre prochain et permettra, selon Khaled Ben Mohamed, Directeur général du Bureau National d’Études pour le Développement Rural (Bneder) « de se donner une visibilité sur la structure agraire» et « d’attirer les investisseurs, notamment étrangers ».
Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne sur le thème du recensement agricole, monsieur Khaled Ben Mohamed a indiqué que « les textes de lois ont été publiés et permettent désormais aux investisseurs étrangers de créer des entreprises de droit algérien et d’accéder à des terres agricoles dans le cadre de leur mise en valeur ».
Nous assistons à l’émergence de l’exploitation agricole industrielle
« Le recensement agricole vient à point, puisque le dernier date de 2001, soit d’il y a 22 ans », rappelle le responsable. En 2001, plus de 70% des exploitations agricoles avaient une superficie inférieure à 5 hectares. Depuis, l’ensemble des textes et l’orientation politiques tendent à éviter l’émiettement du foncier agricole. « Aujourd’hui, la tendance est tournée vers l’investissement et la transformation agricole », explique le Dg du Bneder.
« Il y a un certain nombre de changements sur les pratiques agricoles qui seront dévoilés par le nouveau recensement, notamment l’émergence de l’exploitation agricole industrielle dans le Grand Sud ». Ces informations permettront ainsi de mieux orienter les cultures stratégiques, ajoute le spécialiste.
« L’opération devrait être rapide (un maximum de trois mois) et touchera l’ensemble des exploitants agricoles répartis sur le territoire national à travers les directions des services agricoles (DSA) de chaque wilaya », affirme le responsable qui précise que l’objectif de cette opération de recensement est de « donner une photographie instantanée sur l’économie agricole ». Par ailleurs, le cout de cette opération est estimé à quelques 789 millions de dollars
