LA CULTURE ET LES FESTIVITES PENDANT LE RAMADHAN ,LES DIRECTIONS DE LA CULTURE SONT-ELLES PAYEES POUR LEUR NULLITE ?
Par Naoury Benouar
Aussi bien à la télévision entre chaines publiques et privées, et les salles de spectacles, les programmes concoctés n’attirent personnes même les plus indifférents et cela depuis de longues années.
Les chaînes qui excellaient dans la médiocrité notamment à travers des sitcoms ou encore les caméras cachées où le ridicule avait atteint son paroxysme avec des sujets qui frisent le ridicule, le téléspectateur reste toujours su sa faim et se dirige vers les autres chaînes de télévision étrangères pour assouvir un besoin naturel, celui de s’épanouir par le truchement de documentaires, émission à l’instar de spectacles qui faisaient son bonheur dans un passé relativement récent.
En effet, il fut un temps où la télévision algérienne, principalement pendant le mois de Ramadhan et avec des moyens très limités, arrivait à offrir un programme assez riche et englobait plusieurs thèmes entre religieux, sketchs, surtout et même des variétés avec des soirées inoubliables.
En parlant de sketchs, l’Algérie avait excellé à travers une pléiade de comédiens qui faisaient tordre de rire les téléspectateurs par le biais de la télévision et aux différents théâtres à travers des pièces qui sont restées gravées dans la mémoire collective.
Les Ouenich, Rouiched, Kaci Tizi Ouzou, Krikech, au même titre que la bande mythique de A3ssab oua Aouter de a station de Constantine étaient des stars qui avaient le don de faire dans de l’expression du quotidien, des pièces et des sketchs presque magique, tant les interprétations puisées du réel, enchantaient tout le monde. On en redemandait et on attendait assidûment les prochaines productions puisque le résulta a toujours été au rendez-vous.
Malheureusement et avec l’avènement de toutes ces nouvelles technologies qui ont concernées de très près le monde du spectacle et de l’audio visuel, les détenteurs de ce secteur sont tout simplement passés à côté de l’essentiel pour ne présenter que des pitreries qui ne font rire personne, tant la médiocrité se lit sur les visages de tous ces comédiens qui n’ont que le nom.
Au niveau de l’Etat et malgré des investissements colossaux pour la réalisation de structures culturelles à travers l’ensemble du pays ainsi que de tous les équipements entrant dans le fonctionnement de ces derniers, les productions restent en deçà de toutes les espérances, pourtant annoncées en grandes pompes. Le cas de la salle du Zénith à Constantine est éloquent à bien des égards pour un piètre résultat. Que dire des autres établissements qui ne fonctionne même pas un trimestre durant toute une année alors que les fonctionnaires sont payés rubis sur ongles pour toute l’année avec des primes en sus , certainement pour les encourager de ce qu’ils ne font pas.
On se pose la question de toutes ces directions de la culture au nombre de cinquante huit, chiffre représentant toutes les wilayas du pays de leur existence et de tous ces coûts faramineux pour leur fonctionnement alors qu’elles ne fonctionnent pas vraiment sinon comment expliquer tout ce déficit et toute cette nullité ? Les questions qui viennent à l’esprit de tous les citoyens est de savoir comment ont été nommés tous ces directeurs et tous ces cadres pour ne rien entreprendre alors qu’ils sont en charge d’un secteur très névralgique et dont l’Etat a consentit d’énormes crédits.
Les spécialistes se sont toujours été d’accord pour dire que c’est l’un des secteurs qui été touché par le microbe de la ISSABA et l’on est en droit de savoir si ce phénomène est entrain de perdurer ou s’il fait l’objet d’une impunité et n’est concerné en rien dans tout contrôle ou contraint à objectifs de résultats.
Il est grand temps pour les pouvoirs publics, surtout pour tous les walis de la république d’exiger des responsables de ce secteur à plus de rendements et de créativité, pour ce faire, il faut libérer toutes les initiatives et recourir à tous ces établissements de formation en commençant par revoir tous ces programmes qui n’ont rien donné lors que les crédits alloués pour leur fonctionnements sont colossaux.
Une véritable industrie culturelles est de ce fait impérative u regard d’un grand déficit en la matière ce qui est source de tous ces maux sociaux, nés d’une oisiveté que l’on sent financer par les crédits de l’Etat même.