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Annaba/ les robinets à sec, les fuites d’eau en est une des causes.

Le manque d’eau sévère. Gaspillage, pénurie, nid-de-poule, gravats, coupures d’eau intempestives, égouts éventrés, odeurs nauséabondes . Tels sont les maux qui affectent le secteur de l’eau, les citoyens font face à une pénurie d’eau récurrente.

La situation hydrique  des barrages est très inquiétante, près de la moitié de l’eau distribuée est perdue et cela à cause des fuites non réparées. Les capacités financières pour rénover les réseaux de distribution sont insuffisantes ; ces infrastructures coûtent extrêmement cher au budget de l’Etat. L’autre défi consiste dans la lutte contre la pollution de l’eau, qui est une cause majeure de la pénurie. Nous devons protéger l’eau et la nature contre la pollution si nous voulons éviter une grave pénurie d’eau à l’avenir.

Il faut dire également qu’ Il faut dire en effet que chaque fuite d’eau engendre de fait un nid-de-poule voir même un gros cratère rendant ainsi toutes nos chaussées impraticables d’autant plus que les interventions aussi bien de l’APC que de l’ADE pour y remédier ne sont pas faites pour arranger les choses vu qu’une fois les travaux  non achevés entièrement  , la remise en état des lieux est loin d’être leur priorité

Il semble que la gestion de ce secteur fait face à une crise multidimensionnelle, ponctuée par un manque criant en pluviométrie pour un pays semi-aride comme notre pays. En effet, les grandes perturbations enregistrées sont essentiellement dues à l’insuffisance de la ressource, secundo,  la vétusté des réseaux de distribution, les coupures intempestives dans l’alimentation en énergie électrique,  les branchements illicites et les défaillances dans la gestion où les prestations sont assurées par des régies communales.

 C’est dire que  l’incivisme qui prévaut dans nos cités, dans  nos villages et   dans nos quartiers renseignent également sur l’échec de la politique préventive lancée par les pouvoirs publics à coup de milliards de centimes pour préserver l’or bleu et adopter un comportement à même de juguler son gaspillage.
Sur le même registre, et selon des données récentes fournies par l’Algérienne des eaux (ADE), le montant des factures impayées s’élève à  coup de milliard voir des centaines de factures non honorées par les ménages  et de factures impayées par les administrations et les collectivités locales. Une situation financière qui affecte sérieusement le bon fonctionnement d’un secteur décidément mal en point.

En conclusion, nous assistons globalement à ce spectacle à travers toute la ville : fuites d’eau, nid-de-poule, gravats, boue, coupures d’eau intempestives, égouts éventrés, odeurs nauséabondes etc. Il est donc tout-à-fait normal pour nous de nous attaquer à la source du mal pour prétendre pouvoir améliorer un tant soit peu la situation déplorable qui sévit aujourd’hui à Annaba , fallait-il   passer à l’action afin d’éliminer définitivement toutes les fuites d’eau, potable ou usée, cela signifiera  qu’on ne verra plus ces écoulements récurrents qui charrient tout sur leur passage pour enlaidir et polluer nos chaussées et cités. Voilà pourquoi nous insistons et nous continuerons à insister auprès de l’ADE, de l’ONA et de l’APC pour mettre un terme définitif à toutes ces fuites qui portent un sacré préjudice à la ville    .

Par : Ben .F

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