Souk Ahras : Industrie textile / Feuille de route pour la production locale du coton
Dans une déclaration récente aux représentants des médias, locaux et nationaux, le wali, Lounès Bouzegza, a indiqué que : « Souk Ahras, est une destination frontalière attrayante des investissements», affirmant que de grands efforts ont été déployés au cours de la récente période, afin de préparer un climat propice d’investissement à travers l’achèvement complet et l’aménagement d’une superficie englobant près de 510 hectares, répartis sur « Les zones : industrielles et commerciales de Mdaourouche, Bir Bouhouche, Sedrata, Sidi Fredj et Oued Kebrit », ajoutant que : « La wilaya referme (470) hectares d’extension touristique dans les communes de Khemissa, Ouled Driss, Mdaourouche, et (350 000 h) autres, de terres réservés pour les investissements agricoles, devraient être exploitées de façon à créer un mouvement économique, dont la priorité sera accordée aux projets créateurs de richesses et postes d’emplois pour les jeunes », confirmant dans ce sens, « L’assurance d’un accompagnement continu, appuyé par des facilités d’octroi des assiettes foncières, aménagées et dotées de toutes les commodités pour les activités ; que se soit industrielles ou commerciales ».
Signalant que : «Les décisions qui ont été prises dans ce sens, ont permis la récupération de (89) hectares de surfaces non utilisées par les demandeurs de projets, qui n’ont pas honorer leurs engagements », tout en évoquant la situation de deux entreprises publiques, (ENAP et EATIT : la première produit plus de 46.000 tonnes de peinture par an, ce qui lui a permis d’élargir ses activités pour satisfaire les besoins de la région et la possibilité d’exportation vers les pays d’Afrique tels que ; la Libye, Tunisie, Mali, la Mauritanie et d’autres. En revanche ; le cas de la deuxième unité, a été cité par le ministre de l’industrie Ahmed Zeghdar, lors de sa dernière visite à Souk-Ahras, dont il a déclaré que : « Son département, communément avec le ministère de l’Agriculture et du développement rural, sont sur le point d’élaborer une feuille de route, pour encourager la production locale du coton et réduire le taux d’importation, estimé actuellement à 99 % ».