L’investissement touristique à rude épreuve
Le wali, Djamel Eddine Berimi a affiché, depuis sa nomination de chef de l’exécutif de la wilaya, sa détermination à « mettre fin aux lenteurs administratives », pour booster les investissements dans le secteur du tourisme, mais l’on note qu’à l’exception du « jardin citadin méditerranéen », surplombant la zone touristique d’Ain-Achir (toujours fermée), les projets de tourisme de montagne au nombre de 4 n’ont pas été encore été autorisés selon l’article de l’Echo Times que nous avons repris .Celui-ci est pourtant considéré comme étant le premier aménagement à être réellement lancé sur le terrain en Algérie, avec en plus des assiettes foncières aménagées et prêtes à recevoir des projets d’investissement.
Selon des sources proches de ce dossier, et les tentatives de certains opérateurs d’invertir dans ce domaine créateur de richesses et d’emplois, ont été vite découragés par les services de la conservation des forêts, de même que les projets destinés aux populations rurales, qui se trouvent, également, dans une profonde en hibernation, depuis deux ans.
Pour beaucoup de commerçants, « le comble est que, malgré les atouts naturels dont elle dispose, la wilaya d’Annaba, n’arrive pas à matérialiser un projet de tourisme de montagne ou la création de forêts récréatives dignes de ce nom, contrairement aux wilayas limitrophes qui ont réussi à relever le défi, par la concrétisation de nombreux projets au profit des populations marginalisées, notamment celles des zones d’ombre ».
Par ailleurs, le projet de la Zone d’extension touristique de la baie Ouest de Chetaïbi, 70 km à l’Ouest d’Annaba, dont le coup d’envoi a été donné au début du mois de novembre 2014, par la ministre du Tourisme et de l’artisanat, Mme. Nouria-Yamina Zarhouni, est toujours à l’arrêt.
Il est pourtant considéré comme étant le premier aménagement à être réellement lancé sur le terrain en Algérie, avec en plus des assiettes foncières aménagées et prêtes à recevoir des projets d’investissement.
Un texte du gouvernement tarde à venir pour libérer plusieurs projets. Programmés et lancés, en 2018 dans le cadre de la nouvelle vision prospective de développement local, dans les zones non côtières et réputées pour leurs richesses sylvestres et lancés principalement dans la daïra de Berrahal, ces projets ont été suspendus par les pouvoirs publics sur propositions de la conservation des forêts.
A l’instar des projets de création de parc de détente et de loisirs écologiques, ont été résiliés l’un après l’autre à Berrahal, sur propositions des services des forêts, pour des raisons qui n’ont convaincu les opérateurs et les habitants, lesquels pointent du doigt les spéculateurs du foncier.
Ceux-ci confient que le site de Balout Zaouch, qui englobe la majorité des projets a été programmé, situé entre les localités rurales de Tacha et Guireche dans la commune de Berrahal, attise toutes les convoitises, depuis des années. Des décisions durement ressenties par la population locale, surtout lorsqu’on sait que plusieurs milliers d’habitants de la wilaya d’Annaba, ont été recasés au niveau des deux nouveaux pôles urbains de la daïra de Berrahal, à savoir Kalitoussa et Mostapha Benaouda, considérés comme étant les parents pauvres d’Annaba en matière de projets de détente et de loisirs.
