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Accusations de corruption visant l’ancienne ministre Rachida Dati… Le gouvernement français commente

Le gouvernement français a réagi aux opérations de perquisition menées chez l’ancienne ministre de la Culture Rachida Dati, excluant catégoriquement toute démission potentielle.
Les médias français ont rapporté que le porte-parole du gouvernement a déclaré qu’il ne souhaite pas voir Rachida Dati impliquée dans une nouvelle enquête sur des affaires de corruption.
Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement français, a déclaré : “Il n’y a aucun problème.”
Elle a ajouté : “Tant que Rachida Dati a affirmé son innocence, et elle est bien sûr présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité soit établie.”
Jeudi, des opérations de perquisition ont été menées chez l’ancienne ministre française de la Culture, Rachida Dati, d’origine marocaine, ainsi qu’au siège du 7ème arrondissement de Paris qu’elle a dirigé, dans le cadre d’une enquête sur des affaires de corruption, selon une source judiciaire bien informée citée par les agences de presse françaises.
Il est suspecté que Dati, également candidate au poste de maire de Paris, ait reçu 299 000 euros du géant industriel français GDF Suez lorsqu’elle était membre du Parlement européen, sans divulguer sa source.
Le procureur financier Jean-François Bohnert a déclaré dans un communiqué que “l’enquête a été ouverte, notamment concernant des accusations de corruption active et passive, d’abus d’influence, de détournement de fonds publics, et de blanchiment de ces fonds en lien avec l’exercice du mandat parlementaire européen de Madame Rachida Dati.”
Le jeudi a indiqué que “les opérations de perquisition visent plusieurs sites, dont le bâtiment du 7ème arrondissement à Paris et le ministère de la Culture, en plus de résidences privées.”
Ces opérations de perquisition s’inscrivent dans le cadre d’une enquête ouverte le 14 octobre et confiée à deux juges d’instruction au tribunal judiciaire de Paris, selon le communiqué confirmant ces informations de presse.
La candidate au poste de maire de Paris a décrit dans un entretien avec Europe 1 et la chaîne CNews ces accusations comme “diffamatoires et calomniatrices”, affirmant que les documents mentionnés dans le programme ont été vérifiés par le système judiciaire dans le cadre des enquêtes sur l’affaire Carlos Ghosn.
Les juges d’instruction de Paris avaient déjà inculpé l’ancienne ministre de la Culture et l’ancien président du groupe Renault-Nissan pour corruption et abus d’influence.

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