Les Verts prêts pour Rabat, cap sur une CAN 2025 de reconquête
À quelques jours de leur envol pour Rabat, les Verts abordent la phase finale de leur préparation en vue de la Coupe d’Afrique des nations 2025 avec détermination et méthode. C’est mercredi prochain, face au Soudan, que la sélection nationale entamera officiellement son parcours continental, avec la ferme intention de mettre fin à plusieurs années de disette africaine.
Regroupée depuis lundi au Centre technique national de Sidi Moussa, l’équipe d’Algérie affine progressivement ses automatismes. Après une première séance allégée, destinée à permettre aux joueurs de récupérer des efforts fournis en club, le staff dirigé par Vladimir Petkovic a rapidement intensifié la cadence. Dès mardi, le programme est passé à deux séances quotidiennes, traduisant une montée en puissance maîtrisée.
Les matinées sont consacrées à un travail individualisé axé sur la préparation physique, alternant exercices en salle et ateliers spécifiques sur le terrain, sous la conduite du préparateur Paolo Rongoni. Les séances de l’après-midi réunissent l’ensemble du groupe autour d’un travail collectif, centré sur l’organisation tactique et l’animation du jeu.
Une dynamique collective encourageante
Au fil des entraînements, un climat de travail serein et appliqué s’est installé. Malgré la présence de plusieurs joueurs qui découvriront la CAN pour la première fois, l’intégration se déroule sans heurts, facilitée par l’encadrement des cadres de l’équipe. Des éléments expérimentés comme Aïssa Mandi ou Riyad Mahrez jouent pleinement leur rôle de leaders, assurant la transmission et la cohésion au sein du vestiaire.
Les images diffusées par la Fédération algérienne de football témoignent de cette complémentarité entre jeunesse ambitieuse et expérience confirmée. Même les contraintes physiques individuelles n’entament pas cette dynamique positive.
Une attente continentale à effacer
Derrière cette préparation studieuse se cache un enjeu majeur. L’Algérie n’a plus remporté le moindre succès en Coupe d’Afrique des nations depuis son sacre en juillet 2019. Plus de six années sans briller sur la scène continentale, un constat pesant pour une sélection au potentiel reconnu.
Si le discours officiel reste mesuré, l’ambition affichée en interne est plus élevée. Il ne s’agit plus seulement de franchir le premier tour, mais bien de retrouver un niveau de performance conforme au statut des Verts. Le contexte marocain, jugé plus favorable que certaines éditions disputées en Afrique subsaharienne, pourrait offrir un cadre propice à cette relance.
Cohésion retrouvée, ambition collective et volonté de reconquête constituent les piliers sur lesquels Vladimir Petkovic et ses joueurs espèrent bâtir un parcours à la hauteur des attentes. Pour l’Algérie, la CAN 2025 représente bien plus qu’un simple tournoi : une occasion de réaffirmer son rang sur l’échiquier continental.
Chergui en voie de réintégration
Sur le plan médical, les nouvelles sont rassurantes concernant Samir Chergui. Le défenseur international algérien voit son état de santé s’améliorer nettement, dissipant les incertitudes qui entouraient sa participation à la CAN 2025. Les examens médicaux ont confirmé que la blessure contractée récemment est moins grave que redouté.
Actuellement, le joueur du Paris FC poursuit un programme d’entraînement individualisé à Sidi Moussa, avant de réintégrer progressivement le travail collectif dans les prochains jours. Par précaution, le staff technique pourrait toutefois décider de le ménager lors du premier match contre le Soudan, afin de lui permettre de retrouver pleinement ses capacités pour la suite de la compétition.
Chergui avait été contraint de manquer les trois dernières rencontres de son club en championnat face à Auxerre, Le Havre et Toulouse en raison d’une blessure à la cuisse. Cette CAN 2025 marquera sa première participation à la compétition continentale, lui qui ne compte que trois sélections depuis sa première convocation en octobre 2025.
