L’Algérie dément fermement toute implication dans des opérations secrètes au Sahel
Le ministère algérien de la Défense nationale a catégoriquement démenti, samedi soir, des informations qu’il qualifie de « mensongères » faisant état de la création présumée de unités de mercenaires algériennes destinées à mener des opérations secrètes dans la région du Sahel.
Dans un communiqué officiel, le ministère a dénoncé des accusations « infondées et trompeuses », relayées selon lui par certains médias et sites électroniques « connus pour leurs orientations hostiles », les accusant de servir des agendas malveillants visant à nuire à l’Algérie et à ses institutions.
Le département de la Défense a souligné que l’Armée nationale populaire exerce ses missions dans le strict respect de la Constitution et des lois de la République, en parfaite cohérence avec la politique étrangère de l’Algérie, fondée sur les principes de bon voisinage, de respect de la souveraineté des États et de non-ingérence dans les affaires internes.
Le communiqué rappelle également que l’Algérie privilégie le dialogue et les solutions politiques pour le règlement des crises, notamment dans la région sahélienne, et qu’elle plaide constamment, au niveau régional et international, pour le respect du droit international et le rejet de la logique de l’escalade militaire.
« Partie intégrante du Sahel, l’Algérie partage avec cette région un destin et des intérêts communs », précise le texte, affirmant qu’il est inconcevable que le pays puisse œuvrer à la déstabilisation d’un espace auquel il est historiquement, géographiquement et humainement lié. Au contraire, Alger affirme s’engager en faveur du développement économique et social des populations sahéliennes, dans un esprit de solidarité et de continuité des relations historiques qui l’unissent aux peuples de la région.
Le ministère a par ailleurs rejeté toute tentative de mise en doute de l’engagement de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme, rappelant que le pays a été parmi les premiers à en subir les conséquences et à mener une lutte déterminée pour son éradication, à une époque où la communauté internationale faisait preuve d’hésitations.
Enfin, la Défense nationale a estimé que ces campagnes médiatiques, fondées sur la désinformation et les rumeurs, ne sauraient entacher le rôle central de l’Algérie en tant qu’acteur clé de la stabilité et de la paix dans la région, ni influencer une opinion publique désormais consciente de la nature de ces accusations.
