Timimoun accueille la première édition du Festival international du court-métrage
La ville de Timimoun a vécu un moment fort de sa vie culturelle avec le lancement officiel de la toute première édition du Festival international du court-métrage. La cérémonie d’ouverture a été présidée par la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, en présence de nombreux invités et professionnels du cinéma.
Pour cette édition inaugurale, 62 courts-métrages représentant 31 pays, dont 23 nations africaines, sont en compétition. Une diversité qui témoigne de l’ambition du festival : faire de Timimoun une nouvelle plateforme d’expression cinématographique internationale.
Le Sénégal a été choisi comme invité d’honneur. En saluant cette participation, la ministre a insisté sur la profondeur des liens culturels unissant les deux pays :
« Ce pays partage avec nous une vision commune de l’avenir du continent africain, où la culture demeure un vecteur essentiel de liberté et de dignité », a-t-elle affirmé. Elle a également mis en avant la dimension stratégique de ce partenariat, qu’elle a qualifié de « projet d’échange, de coopération et de complémentarité ».
Les films en lice concourront pour plusieurs distinctions, notamment les prix du meilleur court-métrage engagé, du meilleur documentaire et du meilleur film de conte, ainsi que deux récompenses consacrant le meilleur scénario et la meilleure réalisation.
La soirée d’ouverture a été marquée par la projection de « Secousse atomique », le film de Rachid Bouchareb qui revient sur les conséquences des essais nucléaires menés par la puissance coloniale française dans le Sud algérien. Les spectateurs ont également pu découvrir un documentaire dédié au révolutionnaire Zighoud Youcef, réalisé par Moussa Khemmar, ainsi qu’un film de Noufel Kelache portant sur les événements de Sakiet Sidi-Youcef.
Avec cette première édition, Timimoun aspire à devenir un rendez-vous cinématographique incontournable, célébrant la créativité africaine et internationale à travers le court format.
