Timimoun lance la première édition de son festival international du court-métrage
Le coup d’envoi du premier Festival international du court-métrage de Timimoun a été donné jeudi soir sous la présidence de la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda. Pour cette édition inaugurale, la manifestation réunit 62 films représentant 31 pays, dont une forte présence africaine avec 23 nations du continent au rendez-vous.
Dans son allocution d’ouverture, la ministre a salué un événement qui « ouvre largement ses portes au cinéma africain » et contribue à renforcer les liens culturels entre les pays participants. Elle a également rappelé que l’organisation de tels festivals traduit la volonté de l’État de promouvoir l’activité culturelle dans toutes les régions du pays.
Une programmation variée et engagée
Cette première édition met en compétition des courts-métrages patriotiques, documentaires et de fiction, tout en récompensant le meilleur scénario et la meilleure réalisation. La soirée inaugurale a été marquée par la projection du film Secousse atomique de Rachid Bouchareb, consacré aux essais nucléaires français dans le Sud algérien. D’autres œuvres retraçant l’histoire nationale ou mettant en valeur le patrimoine du Gourara ont également été montrées au public.
Timimoun, nouveau carrefour cinématographique africain
Jusqu’au 18 novembre, les projections se poursuivront dans les différents espaces culturels de la wilaya. Le festival propose en parallèle des ateliers spécialisés et des tables rondes dédiés aux enjeux de l’industrie cinématographique africaine. Une programmation qui reflète l’ambition des organisateurs : faire de Timimoun un lieu d’échanges, de formation et de création pour les jeunes cinéastes du continent.
