Le Festival international du film arabe d’Oran célèbre sa 13e édition avec 63 films au programme
La ville d’Oran vit, depuis jeudi soir, au rythme du 7e art arabe, à l’occasion de l’ouverture de la 13e édition du Festival international du film arabe. L’événement, placé sous le patronage du ministère de la Culture et des Arts, réunit 63 films issus de plusieurs pays arabes, confirmant une fois de plus le rayonnement culturel de la capitale de l’Ouest algérien.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des autorités locales, d’un grand nombre de cinéastes, d’acteurs et de personnalités culturelles algériennes, arabes et internationales. Un message vidéo de la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a été diffusé à cette occasion, saluant la place du festival dans la promotion du cinéma arabe et l’encouragement des jeunes créateurs.
Des hommages à trois figures du cinéma arabe et mondial
Cette édition a rendu hommage à trois icônes du grand écran : Ghassan Massoud, célèbre acteur syrien, Nadia El Joundy, star du cinéma égyptien, et Rachid Bouchareb, réalisateur algérien de renommée internationale. Ces distinctions viennent saluer des carrières exceptionnelles et des contributions majeures au rayonnement du cinéma arabe sur la scène mondiale.
Une compétition riche et des thématiques variées
Jusqu’au 5 novembre prochain, 34 œuvres — longs et courts métrages de fiction, ainsi que documentaires — concourront dans la compétition officielle, évaluées par des jurys composés de professionnels du cinéma.
Coïncidant avec la commémoration du 71e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, le festival propose une programmation spéciale, notamment la projection des films « Zighoud Youcef » de Mounès Khammar et « Les Amants d’Alger » de Mohamed Charafeddine Ketita.
Des nouveautés et des espaces de formation
Cette 13e édition introduit de nouvelles rubriques thématiques telles que « L’Environnement », « Oran au cœur de l’Afrique », « La Palestine pour toujours », ou encore un hommage à Farouk Beloufa, à travers la projection de la version restaurée de son film culte Nahla. Le festival propose également des sections comme « Le Tapis rouge », « Panorama du cinéma algérien » et « L’Heure d’Algérie », destinées à valoriser la production nationale.
Des ateliers de formation et des Master Class sur la réalisation, le montage, l’écriture de scénario et le cinéma mobile sont également au programme, en partenariat avec l’Institut Al Jazeera Media.
Avec cette édition riche et diversifiée, Oran confirme son statut de carrefour du cinéma arabe, alliant hommage au patrimoine, ouverture culturelle et accompagnement des talents émergents.

 
                                 
                                