SILA 2025 : Coup d’envoi du programme culturel et littéraire
La ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a présidé jeudi l’ouverture officielle du programme culturel et littéraire accompagnant la 28e édition du Salon international du livre d’Alger (SILA), au Palais des Expositions des Pins Maritimes (Safex). La cérémonie s’est tenue en présence de l’ambassadeur de Mauritanie en Algérie, Sidi Mohamed Abdallah, et de plusieurs écrivains et intellectuels, dont Rachid Boudjedra et Marcel Khalifé.
Culture et numérique : un pilier pour l’Etat
Placée sous le thème « Le livre, carrefour des cultures » et sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, Bendouda a rappelé que le livre et la culture sont au cœur du projet civilisationnel algérien. Elle a souligné que l’Algérie s’engage dans la transformation numérique de ses politiques d’édition et de lecture, avec le développement des plateformes numériques et livres audio, tout en préservant le droit d’auteur et la créativité.
La ministre a insisté sur le fait que la culture n’est pas un luxe intellectuel, mais un choix d’État, un levier de développement et une force douce pour renforcer la présence de l’Algérie à l’international.
Participation de la Mauritanie et rayonnement culturel
La Mauritanie, invitée d’honneur, a été représentée par le ministre porte-parole du gouvernement, El Houssein Ould Meddou, qui a souligné la profondeur des liens culturels et historiques entre les deux pays, et la volonté de renforcer la coopération dans l’édition, la traduction et l’industrie du livre.
Le commissaire du SILA, Mohamed Iguerb, a précisé que l’édition 2025 compte 1 254 maisons d’édition, dont 290 algériennes, ainsi que 250 écrivains et intellectuels d’Algérie, d’Afrique et d’autres régions. Le programme culturel et littéraire met particulièrement l’accent sur la mémoire, l’histoire et l’identité, tout en célébrant la littérature et ses grandes figures.
Hommage à Rachid Boudjedra
Le lancement du programme a été marqué par un hommage à l’écrivain Rachid Boudjedra, en reconnaissance de sa longue carrière créative et de sa participation à la Révolution de libération nationale. L’auteur a exprimé sa fierté pour cette distinction, la considérant comme particulièrement symbolique.

 
                                 
                                