Salon du livre d’Alger : les éditions Apic annoncent 19 nouveautés pour la rentrée littéraire

À l’approche du Salon international du livre d’Alger (Sila), prévu du 29 octobre au 8 novembre 2025, le monde de l’édition se prépare à célébrer l’un des rendez-vous les plus importants de la vie culturelle algérienne. Véritable vitrine du livre et de la création littéraire, le Sila marque chaque année la « rentrée » des éditeurs, auteurs et lecteurs, autour des nouvelles parutions et des débats d’idées.

Parmi les maisons d’édition les plus attendues, Apic se distingue une fois de plus par la richesse et la diversité de son programme. Fidèle à sa ligne éditoriale, ouverte sur le monde et ancrée dans les réalités sociales et poétiques du continent africain, la maison dirigée par Apic dévoile 19 nouveautés couvrant plusieurs genres : roman, nouvelle, poésie et essai.

Romans : entre mémoire, identité et quête de vérité

Dans la catégorie du roman, Apic propose plusieurs titres marquants.

• « Le Coucou » de Mehdi Messaoudi plonge le lecteur dans une enquête policière menée par le commissaire Moussa Haoues, entre tension psychologique et quête de justice.
• « Le Café des pas perdus » de Mimoun Ayer offre une fresque humaine et sensible au cœur d’un café maure oranais, lieu de destins croisés.
• « Les N’autres » de Mehdi Lallaoui explore les mémoires des migrations méditerranéennes vers l’Europe.
• « Les Béliers » de Ahmed Fouad Bouras s’attache aux liens familiaux et à la transmission.
• En langue arabe, Apic publie également le premier roman de la poétesse Amina Saïd Hazzam.

La nouvelle à l’honneur

Le genre court occupe une place de choix dans cette rentrée littéraire.

• Sarah Kechemir signe « La Vie au-dedans », un recueil préfacé par Mustapha Benfodil mêlant chronique sociale et poésie du quotidien.
• Samira Belaidi livre « Sur leurs visages… la douleur », un ensemble de nouvelles empreintes d’une profonde humanité.
• Akram El Kébir publie « Glaçons tièdes », où humour et introspection se conjuguent.
• Riadh Hadir, déjà remarqué pour son premier roman « Pupille », revient avec « Atropismes ».

La poésie, fidèle à l’ADN d’Apic

La poésie demeure au cœur de l’identité éditoriale d’Apic. Trois recueils marquent cette saison :

• un signé par Habib Tengour, figure majeure de la poésie algérienne,
• un autre par Mourad Yelles, universitaire et essayiste,
• et un troisième par Inès Hayouni.
  S’y ajoutent quatre ouvrages dans la collection « Poèmes du monde », qui célèbre la diversité des voix poétiques contemporaines.

Essai et récit : engagement et mémoire

Cette production est complétée par « Adieu l’ami » de Nadim, un récit empreint de nostalgie et d’amitié, ainsi que par « Racismes d’État, États racistes » de Olivier Le Cour Grandmaison, un essai qui interroge les mécanismes actuels de domination et de discrimination.

Avec cette moisson littéraire riche et éclectique, les éditions Apic confirment leur position de maison phare du paysage éditorial algérien, alliant exigence littéraire, engagement intellectuel et ouverture sur le monde.