L’exposé s’inscrivait dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances (PLF) 2026.
Ce programme repose sur plusieurs axes stratégiques : le développement des infrastructures, la promotion de l’innovation, le renforcement de la compétitivité des entreprises industrielles et des laboratoires nationaux, ainsi que la mise en conformité avec les normes internationales à travers des activités de normalisation et d’accréditation. Selon le ministre, des fiches techniques pour les produits et opérations industrielles sont en cours d’élaboration en coordination avec les secteurs concernés, dans le cadre d’une approche visant à construire une industrie durable et innovante.
La modernisation industrielle inclut également l’amélioration du cadre législatif et réglementaire relatif à l’innovation et à la propriété industrielle, ainsi que le soutien aux start-up dans les domaines technologiques et high-tech, en collaboration avec les universités et centres de recherche. Le ministère prévoit de définir les activités industrielles à fort potentiel d’innovation et d’encourager la coopération pour stimuler le transfert technologique.
Yahia Bachir a mis l’accent sur le développement de l’économie verte et numérique, l’intégration industrielle et la sous-traitance, tout en valorisant les compétences nationales et le savoir-faire spécialisé. La création de réseaux industriels et le renforcement de l’intégration entre filières sont considérés comme des leviers essentiels pour accroître la productivité et la compétitivité.
Sur le plan foncier, le ministère travaille à l’extension et à l’aménagement des zones industrielles et des zones d’activités, avec un suivi des raccordements aux infrastructures et la mise à jour de bases de données nationales sur le foncier industriel. Les petites et moyennes entreprises (PME) bénéficient également de programmes visant à moderniser leurs structures et à les adapter aux évolutions technologiques.
Enfin, plus de 88 % du budget du secteur de l’Industrie pour 2026 sera consacré à l’investissement, avec des projets phares comme la création de la « Maison de la qualité », partiellement financée par l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI). Des réformes fiscales sont également prévues pour encourager les activités économiques à dimension sociale et de développement.
Ce plan reflète l’ambition du gouvernement de hisser l’industrie algérienne à un niveau international, en combinant modernisation, innovation et durabilité.

 
                                 
                                