Festival national du théâtre des marionnettes à Aïn Témouchent : neuf spectacles en compétition
La quinzième édition du Festival culturel national du théâtre des marionnettes d’Aïn Témouchent débutera ce lundi 27 octobre et se poursuivra jusqu’au 31 octobre, sous le slogan « Le théâtre de marionnettes, la voix de l’enfant en chacun de nous ». L’événement vise à promouvoir le théâtre de marionnettes comme un art éducatif et esthétique, favorisant le dialogue entre l’artiste et l’enfant, tout en valorisant les talents émergents et l’échange d’expériences entre troupes.
L’ouverture officielle sera marquée par une parade festive dans les rues de la ville, animée par des marionnettes géantes, des troupes artistiques et des associations culturelles, suivie de la présentation de la pièce « Mahkamat el ghaba » (le tribunal de la forêt), produite par l’Association Mafâtih al-Janna pour les personnes atteintes du syndrome de Down, symbole de l’inclusivité de l’art.
Neuf œuvres artistiques issues de onze wilayas concourront pour les principales distinctions du festival : la Marionnette d’or, d’argent, de bronze et le Prix du jury. Parmi les participants figurent la troupe Erricha de Relizane, l’Association nationale de l’art de la marionnette de Constantine, l’Association Atelier d’art de Blida, l’Association Manarat El Fenn de Saïda, le Théâtre régional Salah-Lembarkia de Batna et le Théâtre régional Ahmed Ben Attaf de Naâma. Le jury, présidé par Hamou Hadj Abdelrahmane et composé des comédiens et metteurs en scène Sif Eddine Bouha et Abdelkrim Beriber, sera chargé de départager les œuvres.
Les représentations se tiendront dans différents espaces culturels de la wilaya, tels que la maison de la culture Aïssa-Messaoudi, la Bibliothèque principale de lecture publique, la salle de cinéma « Soumam », la salle des fêtes de Béni Saf, ainsi que dans certaines places publiques des communes voisines, afin de toucher un large public.
En parallèle, un programme scientifique réunira chercheurs, enseignants et praticiens autour de conférences et d’ateliers sur la sociologie des marionnettes, le langage symbolique de la poupée, l’impact des arts sur les jeunes et la valorisation du patrimoine révolutionnaire. Une communication de sensibilisation, présentée par Abdelbasset Benkhelifa, portera sur « la carte de l’artiste et le marionnettiste ».
Des ateliers pratiques compléteront la programmation, avec notamment une session de Chawki Bouzid sur l’usage de la lumière dans la scénographie et une initiation aux techniques de manipulation de la marionnette animée par l’ingénieur Nadjib Zeroual.
Cette édition promet d’être riche et diversifiée, reflétant l’importance éducative et culturelle du théâtre de marionnettes en Algérie.
