Titre : L’Algérie en tête du classement QS 2026 : un record historique pour l’enseignement supérieur
L’Algérie a réalisé une percée remarquable dans l’édition 2026 du classement QS des universités arabes, en se hissant pour la première fois en tête du classement à l’échelle arabe et maghrébine. Avec 46 établissements d’enseignement supérieur recensés cette année, le pays enregistre une progression spectaculaire, consolidant sa position comme pôle universitaire régional en pleine expansion.
Selon les données communiquées par le ministère de l’Enseignement supérieur, le nombre d’universités algériennes figurant dans le prestigieux palmarès élaboré par Quacquarelli Symonds est passé de 17 en 2025 à 46 en 2026. En comparaison, seules 14 universités avaient été classées en 2024. Cette évolution place désormais l’Algérie devant des pays traditionnellement mieux classés dans le monde arabe et au Maghreb.
L’université d’Annaba en tête du classement national
Parmi les établissements les plus performants, l’université d’Annaba se distingue en se positionnant au sommet du classement national. Elle a enregistré une progression remarquable sur le plan régional, après avoir occupé l’année précédente la fourchette (170-161). Son ascension témoigne d’un effort soutenu en matière de recherche scientifique, d’attractivité académique et de relations avec les milieux socio-économiques.
Un classement basé sur des critères rigoureux
Le classement QS des universités arabes repose sur dix indicateurs clés, notamment la réputation académique, l’opinion des employeurs, le ratio enseignants/étudiants, la production scientifique (mesurée par le nombre de citations), ainsi que l’internationalisation du corps professoral et des étudiants. Cette méthodologie rigoureuse permet d’évaluer la performance globale des établissements dans un contexte de compétition académique régionale.
Vers une nouvelle dynamique universitaire
Ce succès s’inscrit dans une dynamique plus large de réforme du système universitaire algérien, axée sur la qualité de l’enseignement, le développement de la recherche et l’ouverture sur l’international. La hausse du nombre d’universités classées témoigne d’un effort collectif des établissements, soutenu par une politique publique visant à renforcer la visibilité et la compétitivité de l’enseignement supérieur national.
À travers cette avancée, l’Algérie envoie un signal fort : celui d’un système universitaire en pleine mutation, capable de s’imposer sur la scène régionale et de s’aligner progressivement sur les standards internationaux.
