Lancement d’un programme national de formation sur la prévention des maladies hydriques
Dans le cadre de la préservation de la santé publique et de l’amélioration de l’hygiène au niveau local, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports a lancé un programme de formation destiné aux travailleurs des structures communales. Ce programme vise à renforcer leurs compétences en matière de prévention et de lutte contre les maladies transmises par l’eau.
Cette initiative, selon un communiqué publié samedi, s’inscrit dans la mise en œuvre des directives du ministre Saïd Sayoud, qui a appelé à renforcer les capacités des agents communaux et des services techniques de l’État. L’objectif est de leur permettre de remplir efficacement leurs missions en matière de santé et d’hygiène publiques, notamment à travers une meilleure gestion des risques sanitaires liés à l’eau.
Le programme, lancé le 5 octobre dans l’ensemble des wilayas du pays, répond également aux recommandations de la Commission nationale de prévention et de lutte contre les maladies hydriques, et à son plan d’action. Il permet aux agents concernés de maîtriser les outils organisationnels et techniques nécessaires à la prévention, à la détection et à l’intervention en cas de foyers épidémiques.
Les sessions de formation abordent divers thèmes clés : le cadre juridique régissant les structures communales de santé, les notions fondamentales sur les maladies hydriques et alimentaires, l’identification des sources de pollution, la gestion des risques sanitaires, ainsi que les mécanismes de coordination intersectorielle, de communication et de sensibilisation.
Cette initiative s’inscrit dans la continuité du programme lancé en février dernier à l’École nationale des ingénieurs de la ville (ENIV) de Tlemcen, qui avait permis de former 779 cadres issus de 589 communes à travers le territoire national.
À travers ce programme, les autorités entendent doter les collectivités locales des outils nécessaires pour faire face aux défis sanitaires, tout en renforçant la résilience des territoires face aux risques épidémiologiques liés à l’eau.
